Réponse à "Dispute au sein d'un couple"

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Avec le soutien de  thalina4, Bella Leff, Gigi Fro 
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Image de couverture de Réponse à "Dispute au sein d'un couple"

Un couple âgé, dans nos campagnes profondes ;)

Divers clins d'œil dans cette œuvre, suite à des textes qui m'ont laissé pensive, une idée de mamytifle, de rondeurs, de folie à Rio et de bœuf chez Pepito ;) ... et un défi qui m'inspire.

J'espère que le résultat vous fera rire.

— Jacques ?

— Oui ?

— Qu’est-ce que tu fais ?

— Ben je te caresse !?

— Non mais là t’es pas dessus.

— Ah, ben merde !

— T’y es toujours pas...

— Et là, j’y suis ?

— Non…

— Là ?

— Non…

— Là ?

— Bon, attends, je vais te montrer.

Avec un soupir, la femme allongée se redressa un peu, sa main attrapa le doigt concerné et le déplaça pour le positionner sur son centre névralgique, là où les sensations étaient intenses, mais pas trop.

— Oui, voilà là, et tu bouges comme ça, tu vois ?

— Ici ? comme ça ? j’y suis ?

— Oui, voilà, là c’est parfait !

— OK, avec un sourire polisson et fier.

Quelques minutes passèrent…

— J’y suis toujours ?

— Oui, mais vas-y.

— Vas-y, c’est-à-dire ?

— Ben bouge un peu.

— OK. Comme ça ?

— Jacques, si tu parles tout le temps, on va pas y arriver !

— Ben, je fais comment pour savoir sinon ?

— Ben tu fais ce que je te dis !

— D’accord, d’accord te fâche pas, ma Fleur !

— Je me fâche pas… mais bon, comment tu veux que je me concentre ?

— Tu as raison, je me tais, voilà.

Jacques poursuivait vaillamment la stimulation de sa compagne en tenant compte de la position du doigt indiqué précédemment.

— Ça va ma Fleur ?

— Oui oui…

Il ne lui semblait pas que cela lui faisait un effet boeuf, mais il s’enjoignit à plus de patience. Une femme a besoin de temps, tout le monde le sait. Il espérait quand même que ses efforts seraient récompensés.

— Huum, hum.

Ah, voilà, elle commençait à réagir. C'était long quand même.

— Remonte, Jacques.

— Quoi ?

— Remonte, tu appuies trop fort et trop bas. Je ne sens plus rien !

— Ah pardon ! là ?

— Non, plus bas.

— Tu m’as dit plus haut.

— Ben j’ai pas dit de remonter toute la tige non plus !

— Ouai ben t’es pas claire !

— Ou t’es bouché !

— Si tu te concentres pas, tu vas jamais y arriver !

— Comment tu veux que j’y arrive, si tu m’écoutes pas ?

— Ben je fais que ça t’écouter !

— Ouais, ben ça se voit pas. Combien de fois je t’ai montré où il faut caresser ?

— Et combien de fois je dois te dire que je comprends rien ! t’es jamais contente !

— T’as raison, on va pas y arriver !

— Ah ! tu vois, tu y mets de la mauvaise volonté !

— Moi !?

Jacques frémit. Elle était belle sa Fleur en colère, avec ses seins qui tressautaient. Lourds, ils pendaient un peu, comme ceux de sa vache dans l’étable. Il n’avait qu’une envie, bâcler ces foutus préliminaires et enfin parvenir à visiter l'antre aux milles plaisirs, pour soulager son trois coups, qui devenait de plus en plus douloureux.

— Je ne sais plus quoi faire, ni comment faire ! Pourquoi on passe pas directement à la suite ? Donald m’a donné un lubrifiant pour aider.

— Quoi ? t’as parlé de moi avec Donald ?

— Heu, ben… plutôt de moi… je crois…

— Jacques, je vais te tuer !

— Mais il voulait juste aider !

— Parfait, attends, je l’appelle pour qu’il t’aide là aussi !

— Mais ça va pas ?

— T’as pas vu qu’il rêve d’aider ta Fleur à s’épanouir ? Il en bave ! Pauvre crétin !

Et elle le repoussa violemment, s’agita pour sortir du lit. Il tenta de la retenir, mais elle était forte comme un boeuf !

— Mais ma Fleur, on a pas fini !

— Et bien si tu parlais moins et que t’agissais plus, on serait peut-être arrivés à au moins commencer !

— T’es cruelle là !

— Cruella ? Tu m’as appelée Cruella !?

— Non, je…

— Aie au moins la décence d’assumer Jacques !

— Mais c’est pas ce que j’ai dit !

— Bien sûr, et je suis sourde aussi ! Pousse-toi !

Elle ramassa sa robe qu’elle enfila d’une geste rapide et efficace, couvrant ce corps dodu à sa vue égrillarde. Jacques constata qu’il était encore plus excité, alors qu’elle s’apprêtait à le planter là, les orphelines pleines. Elle ouvrit la porte à la volée.

— Tu vas pas me laisser comme ça ?

— Et moi ? ça te gêne pas de laisser mon bourgeon sans soins, si ?

— Y’en a que pour toi ! T’étais pas aussi chiante avant !

— On est au vingt-et-unième siècle, Jacques ! Les femmes aussi ont droit au plaisir !

— Ouais ben, t’étais pas comme ça, au début.

La fureur de la femme sembla se décupler encore, alors que Jacques se dressait droit comme un i, empreint d’une juste fureur, son petit souci d'érection oublié.

— C’était avant que ton pote Donald m’aide, imbécile !

Remonté, Jacques repoussa la femme, bloquant le passage.

— Je croyais que vous deux c’était fini !

— Pousse-toi de mon chemin Jacquouilles !

— Réponds ou je vais le tuer !

— Tu vas tuer Pépito aussi ?

— Pourquoi t'as été avec l'arroseur aussi ?

— T’es vraiment le pire des hommes avec qui je suis sorti ! Con comme un manche ! Je sais pas pourquoi je t’aime ! Laisse moi passer ! Ce soir c'est repos, soldat !

Elle l’aimait, lui et pas un autre ! Jacques avait appris à se montrer accommodant avec les années, il était parvenu à reconquérir sa Fleur, mais elle se montrait plus exigeante, plus vindicative. Il voulait tellement lui faire plaisir ! Et puis, il l’aimait infiniment.

— Rallonge toi, je vais te calmer, proposa Jacques avec un sourire édenté, mais le regard aussi coquin que lors de leurs jeunes années.

En croisant les bras, très théâtrale, elle opta pour un soupir et une moue désespérée. Mais il la connaissait bien, là dans son regard, il vit le désir briller, comme à l'époque au retour de Rio.

Elle voulait de l’action ? Avec un rire triomphal, il la poussa sur le lit.

Un craquement sinistre se fit entendre alors que ledit lit s’avouait vaincu.

— Soldat Jacques !? j’t’jure t’es mort !

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Cinquante nuances d'amourChapitre64 messages | 5 ans

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