Les semaines passèrent, laissant dans leur sillage un mélange complexe de sentiments et d'événements. Sarah et moi avions trouvé un équilibre précaire dans notre amitié, bien que teinté de non-dits et de tensions sous-jacentes. Les cours de gym étaient devenus un calvaire pour moi, voyant Sarah et Hamza former une paire dynamique lors des activités sportives. Leurs rires et leurs échanges me touchaient plus que je ne voulais l'admettre.

Un jour, pendant une sortie scolaire au musée d'art contemporain d'Agadir, j'ai observé Sarah s'éloigner avec Hamza, leurs têtes penchées l'une vers l'autre dans une conversation animée. Me retrouvant seul, j'ai erré parmi les œuvres d'art, chacune semblant refléter une facette de ma mélancolie.

Pendant cette période, les moments que Sarah et moi partagions se limitaient aux séances de révision pour les examens de fin d'année. Ces rencontres, autrefois remplies de rires et de complicité, étaient maintenant assombries par l'ombre de Hamza. Sarah, souvent distraite, vérifiait son téléphone en espérant un message de lui.