Chapitre 18 : "Paris, entre rapprochement et découverte"
Notre semaine à Paris se déroulait comme un rêve éveillé. Chaque jour, nous découvrions un nouveau visage de cette ville magnifique. Que ce soit en admirant la majestueuse Tour Eiffel, en flânant dans les allées du musée du Louvre, ou en explorant les rues animées des Champs-Élysées, chaque moment était empreint de magie.
Au fil des jours, je me rapprochais naturellement de Zineb. Nos conversations se faisaient plus profondes et nos rires plus fréquents. Il y avait une aisance et une complicité entre nous qui semblaient croître à chaque nouvelle découverte. Que ce soit en partageant un croissant au petit déjeuner ou en échangeant nos impressions sur une œuvre d'art, je me sentais de plus en plus attiré par elle.
Pendant ce temps, Sarah paraissait s'éloigner de nous, se plongeant dans une solitude qui me préoccupait. Elle nous accompagnait lors des sorties, mais son esprit semblait ailleurs. Ses rires étaient moins fréquents, et je pouvais sentir son malaise croissant.
Chaque repas ensemble était un mélange de plaisanterie et de silence. Zineb tentait de combler le vide par des sujets légers, mais l'ombre de Sarah planait sur nous. Je sentais que quelque chose n'allait pas, mais j'étais déchiré entre mon désir de comprendre ce qui la tourmentait et mes sentiments naissants pour Zineb.
En me promenant le long de la Seine un soir, je contemplais les lumières scintillantes de la ville, me demandant comment naviguer dans ce labyrinthe de sentiments. J'étais perdu dans un mélange de culpabilité, d'attirance pour Zineb, et de préoccupation pour Sarah. Paris, avec toute sa beauté et son histoire, était devenu le témoin silencieux de nos joies et de nos peines.
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