Chapitre 1 (2ième tome). Une nuit de folies

7 minutes de lecture

Ceci est donc le deuxième tome de « La Grèce à voile et à vapeur ». Pour ceux et celles qui n’ont pas lu le premier tome, je recommande vivement de lire le récit par le début.

### Olympe ###

Le retour à terre était finalement moins compliqué que prévu. Marc me conduisit d’abord à mon appart pour récupérer des vêtements et la voiture. Puis Marc me demanda de venir à la marina et de garer le véhicule que j’utilisais dans son parking. Je me rappelais qu’il y avait une carte d’accès dans le vide-poches.

Marc était déjà arrivé et il m’accueillit à l’entrée de son étage.

– Bienvenue ma chérie, que désires-tu manger ce soir ?

– Marc, rien de compliqué, ce que tu as dans le frigo.

– C’est ça mon problème, le frigo est vide, car en allant à Vathia, on n’a rien laissé et avant la croisière je n’ai rien acheté. Choisis dans la carte et dans une demi-heure ce sera livré.

Je fis mon choix et Marc commandait au traiteur mon choix, son plat et de quoi déjeuner le lendemain. En attendant on s’installa dans le salon et il me proposa un verre de vin. Il alluma la télé pour regarder les nouvelles de Grèce et du monde puis zappa sur une chaîne anglaise diffusant des nouvelles de l’économie.

– Marc, les nouvelles en grec, tu comprends ?

– Non, mais les images me suffisent, si vraiment il y a un évènement important je peux toujours me rattraper sur la chaîne anglophone.

– Mais je compte continuer l’apprentissage du grec avec toi et Corina.

Nous fûmes interrompus par l’arrivée du traiteur qui dressa la table et mit la nourriture du déjeuner dans le frigo. L’employé du traiteur connaissait les places des couverts et assiettes, c’était d’ailleurs le même qui avait servi Marc lors de mon passage précédent.

– Olympe, si tu veux te mettre à ton aise avant de manger, fais à ta guise me dit-il, Moi je reste comme je suis, je prendrai une douche après.

– Je ferai pareil Marc, c’est trop appétissant et j’ai faim.

Après le repas, nous prîmes notre douche ensemble. Ce fut une première, Marc et moi ensemble, il me savonna et je fis pareil pour lui. Le spectacle de son mât déployé me donna des frissons et sans rien demander je commençais à le masturber doucement. Il me lavait mes cheveux et les rinça.

– J’adore tes cheveux, tu les portes toujours si courts ?

– Oui, Marc, c’est nettement plus simple pour mettre le bonnet de chirurgie. Maman a toujours trouvé dommage que je massacre mes cheveux. Elle trouve que mes cheveux noirs et longs me donnaient une allure de princesse.

– Ça, je veux bien le croire et je voudrais voir à l’occasion si tu les laisses repousser ! Mais en attendant, tes cheveux courts me plaisent beaucoup. Olympe garde-moi contre toi, ne me fait pas encore éjaculer. Je veux t’aimer dans mon lit.

– Comme tu veux, on a toute la nuit ?

– Oui princesse, j’ai vu que ta première opération n’est qu’après-demain. Demain je t’emmène faire du shopping chez une amie car j’ai oublié de te dire tu m’accompagnes à un dîner demain soir. Il va de soi que la robe de soirée est à ma charge.

Marc nu, était magnifique. Je ne me lassais pas de l’admirer. Et là, dans sa douche immense, son sexe dressé n’était pas le seul élément de son corps que j’admirais. Son corps était sculpté par le sport, il disait faire de la plongée et sans doute d’autres activités sportives que la voile.

Lui, ne cessait de me regarder, il profitait de ma nudité à sa portée pour glisser ses mains sur mes cheveux, mon cou, mes épaules et mes fesses. Comme j’étais plus grande d’une dizaine de centimètres par rapport à Corina, ses yeux étaient sensiblement à la hauteur des miens. Comment pouvait-il aimer une femme tellement différente que Corina. Mes cheveux étaient noir corbeau, mes seins un peu plus volumineux, mes aréoles plus foncées. Il adorait sucer mes tétons. Depuis que je le fréquentais, je me rasais les poils pubiens et sous les bras, car il aimait glisser sa langue dans ma fente et comme maintenant sous la douche, il promenait ses lèvres sous mes bras, sur mes aisselles, ce qui me procurait des vibrations non maîtrisables.

Comme je faisais assez bien de footing et jogging, mon corps n’avait pas de bourrelets de graisse. Depuis que je pratiquais la chirurgie, j’étais consciente que je devais avoir une forme physique optimale et je soignais la musculation de mes mains avec une balle que je pouvais emporter partout et des pinces de musculation que j’utilisais tous les matins. Je soignais aussi mes ongles que je gardais courts même si je trouvais que les ongles plus longs permettaient plus de jeux et plaisirs érotiques.

– À quoi rêves-tu ainsi en me regardant ? demanda-t-il.

– Oh, je comparais ta musculature aux standards de la sculpture masculine grecque.

– Tu n’es pas trop déçue ?

– Non pas du tout, mais il n’y a pas que ton physique qui m’attire. J’aime ta gentillesse, ton humour et ton flegme, ton sang-froid face aux embûches et aux événements inattendus.

– Oui, arrête de me lancer des fleurs, viens, je vais te sécher avant que tu ne te transformes en sirène.

Il m’emmitouflait dans un drap de bain moelleux et frotta mon corps pour enlever toute trace d’humidité. Il voulut me porter dans son lit, je trouvais cela amusant et lui donnai un baiser sensuel pour le remercier.

Une fois couchée, il écarta le drap et me couvrit de baisers partout jusqu’à ce que j’immobilise sa tête à hauteur de mes seins.

– Tu n’aimes pas ?

– Oh, si, mais tu me donnes tant de frissons que je vais jouir avant que tu me pénètres.

– Oui, c’est intentionnel, un vagin trop sec comme celui de Lora me pousse à augmenter les préliminaires.

– C’est super, mais je mouille déjà en te voyant et c’est encore pire en pensant à ton corps, alors tu peux aller à l’abordage, j’aime un peu de violence quand tu me baises !

Malgré mon invitation, il me pénétra en douceur, ses allers-retours lents et profonds me firent grimper aux rideaux.

– Oui, Marc, continue ! je vais y arriver… Oui, oui.. encore oh, Marc, je t’aime !

Je ne me maîtrisais plus, j’ai certainement crié d’autres bêtises, mais c’était trop bon. Marc continua jusqu’à sa délivrance dans un rugissement étouffé. Je sentis mon vagin se remplir de son liquide délicieux, mais je bloquai son corps pour l’empêcher de se retirer.

– Reste encore, tant que tu ne débandes pas, tu me fais jouir. Profite Marc, j’adore ton pieu entre mes jambes.

– Avec plaisir, ma belle.

Ce n’était pas la première fois, mais j’avais l’impression que dans son appartement sans la présence de Corina, notre étreinte était encore plus jouissante tant pour lui que pour moi. Mais je gardais cette impression pour moi en m’endormant.

*-*

Le matin, à mon réveil, j’entendis que Marc téléphonait.

### Marc ###

– Bonjour Alexia, une des chirurgiennes de mon groupe doit trouver une robe de soirée classe, pour ce soir. Elle a 1m74 et taille 44 d’après ses dires, ses cheveux sont noirs. Peut-on passer dans ton magasin ce matin ?

– Tu changes de partenaire ? dit-elle.

– Alexia ! C’est une collaboratrice qui m’est chère. Je dois la présenter à mon associé et sa fille.

– Si cela t’arrange passe donc ce matin.

Nous prîmes le petit-déjeuner puis Olympe s’habilla et fut prête en quelques minutes.

Les encombrements ce matin étaient raisonnables et il ne me fallut qu’une demi-heure pour arriver à sa boutique. Alexia nous accueillit et à l’expression de ses yeux je savais qu’Olympe lui plaisait dès le premier contact. Alexia connaissait mes goûts et s’isola avec la chirurgienne, pour prendre ses mesures et parler de ses envies de couleurs et de robes.

Je m’installai confortablement en attendant que les femmes discutent chiffons. Puis Alexia me rejoignit.

– Eh bien mon joli cœur, où as-tu découvert ce bijou ?

– Oh, elle m’a été recommandée pour étoffer l’équipe chirurgicale, on s’est plu.

– Et tu l’as mise dans ton lit ! Et ta belle Corina, elle est d’accord ?

– Corina a toujours ses tendances lesbiennes et elle a quelques ennuis avec sa dernière amante. Je te raconterai une autre fois.

Je n’eus d’ailleurs plus l’occasion d’ajouter quelque chose qu’Olympe entrait dans l’atelier revêtue d’une robe splendide.

– Alors, Marc, est-ce dans tes goûts ?

– Je voudrais surtout savoir ce qu’en pense celle qui porte cette merveille, dis-je, car je veux qu’Olympe se sente à l’aise.

– Marc, cette robe est une folie ! J’ai vu le nom de la maison de couture, je ne suis pas digne de porter cette robe dit-elle en rougissant légèrement.

– Olympe, tu n’as pas à juger si tu en es digne, mais simplement dire si elle te plaît.

– Oui Marc, elle me plaît ! J’adore ce rouge, mais je pense que ma poitrine est un peu serrée.

– Non, dit Alexia, c’est une affaire de quelques minutes pour ajuster les épaules. Tu as une belle poitrine et je suis certaine que Marc a déjà adopté ta tenue.

– Oui, tu auras ton succès ce soir, tu es magnifique Olympe. Je serais très heureux de t’avoir à mes côtés. J’adore tes épaules nues et cette fente latérale qui met en valeur tes jolies jambes.

– Merci Alexia, c’est parfait comme d’habitude.

NDA : Je coupe ici, car la soirée sera longue, la suite bientôt.

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