### Thalia ###

Je ne fus pas surprise que Iona voulut que je dorme avec elle. Cette femme ne connaissait Marc que comme patient, pour moi, elle était une cardiologue. J’appris beaucoup plus tard la vérité.

– Marc, m’a confié que tu viens de traverser une période difficile ? Raconte-moi, on gardera juste une veilleuse allumée, cela facilitera les confidences. Moi, je vais juste t’écouter, j’éviterai de t’interrompre en posant des questions.

– Merci Iona, comme tu le sais, je suis la secrétaire de Marc et la fille de son associé. J’aime Marc comme patron, mais un soir, je me suis retrouvé dans son lit car Marc et moi nous avons eu un flash. Nous avons fait l’amour, mais aussitôt après, je me suis enfui. Quelques mois plus tard un des collaborateurs de mon père m’a présenté un de ses nouveaux collaborateurs, Luke, Il m’a courtisé plusieurs mois. Mon père l’appréciait beaucoup et Luke a demandé ma main à mon père.

– Tu l’aimais ?

– Oui, mais aujourd’hui je pense que je l’ai épousé par dépit, mon père n’a pas aimé que je recherche les sentiments de Marc.

– Avait-il une raison particulière ?

– Non, Iona, Maman par contre aimait beaucoup Marc, qui venait la voir fréquemment. Quelque jour avant sa mort Maman a essayé de me confier quelque chose à propos de Marc, mais elle n’eut jamais l’occasion de m’en parler. Après mon mariage, Luke s’est intéressé à mon travail, il voulut des précisions sur la Fondation, son activité et les sommes gérées par Marc et moi. Je ne lui ai jamais rien divulgué. Il devenait de plus en plus distant. Il y a quelques mois, il m’a quitté emportant l’argent que je gardais à la maison et les bijoux offerts par mon père et surtout un collier en diamants offert par Marc à l’occasion de mon mariage. Je n’ai rien dit à personne sauf à mon père quelques jours avant la soirée philanthropique où j’ai avoué à mon père que Luke m’avait quitté. Les détectives de mon père le retrouvèrent le lendemain à Thessaloniki où il s’était caché avec sa maîtresse. Voilà, depuis lors, il est en prison et on a découvert qu’il avait une série de méfaits aux US où il avait abandonné une femme et deux enfants.

– Et puis tu t’es tournée vers Marc ?

– Oui, je lui ai avoué mes problèmes à l’occasion d’un article parlant de mon divorce et Olympe est venu me chercher sur demande de Marc.

– Viens, près de moi, dit Iona, que comptes-tu faire maintenant ?

Je n’en savais rien, je n’avais pas de plan après la croisière. Iona mit ses bras autour de mon cou et m’embrassa sur la joue. Puis elle recommença mais sur ma bouche. Elle me garda longtemps dans ses bras puis à nouveau m’embrassa en introduisant sa langue dans ma bouche. Sa bouche avait bon goût et je sentis ses mains caresser mon corps. Je fus profondément troublée, ses mains parcoururent mes épaules, mes seins, puis une main descendit entre mes cuisses. Je fus parcouru de frissons et sans le vouloir je serrai mes bras autour de son corps pour approfondir notre étreinte.

Elle continua à m’embrasser et inséra ses doigts dans mon vagin. Aux gémissements que j’émis, Iona sut que j’appréciai ses attouchements. Ses caresses étaient vraiment délicieuses, elle m’excitait autant qu’Olympe la veille. Je me laissai emporter et j’eus coup sur coup deux orgasmes violents car après m’avoir caressé avec ses doigts elle me coucha de telle façon que sa bouche fut devant mon vagin. Sa langue me procura des spasmes interminables. Puis elle écarta ses jambes et me fit comprendre qu’elle voulait la pareille.

Je sus ce qu’elle voulait, mais ça datait de mon adolescence que je n’avais plus eue de rapports avec une camarade d’internat lorsque j’étudiais en Suisse. Son intimité sentait bon et je ne fus pas longue à goûter la fraîcheur de son intimité.

– Oh oui, Thalia, continue, enfonce bien ta langue contre mon bijou. Oh encore ! tu es délicieusement efficace.

J’avais vite retrouvé mes habitudes d’étudiante, Iona ne fut pas longue à jouir sous mes caresses.

– Tu es vraiment géniale, dit-elle. Tu as aussi joui avec Marc ?

– Oui, mais ce n’était pas pareil ! Je ne suis pas à l’aise avec Marc, c’est mon boss. De plus Papa m’a dit souvent que je ne devais pas flirter avec Marc. Pourtant il fut une époque où j’étais vraiment attirée par lui. C’est ainsi qu’un soir alors que nous étions en déplacement que j’ai fini dans son lit. Nous avons fait l’amour, mais j’ai regretté ma faiblesse et je suis sorti de sa chambre immédiatement après.

– Et tu regrettes toujours ?

– Oui.

– D’avoir fait l’amour ou de t’être enfuie ?

– Les deux. Je l’ai toujours aimé mais seulement dans ma tête. Et toi, Iona, tu as souvent couché avec Marc ?

– Oui, durant les jours où il était en observation dans mon hôpital. En fait j’étais en ménage avec une infirmière, mais par jeu, j’ai voulu simuler son problème en l’amenant à l’orgasme. Ça m’a plu au-delà de toute attente. Je reconnais qu’il baise comme un dieu. Mais je dois être raisonnable, je ne peux pas le garder en exclusivité. Je suis prête à le partager avec Olympe et toi. Moi avec toi et lui ensemble, ce serait pas mal non plus. Embrasse-moi encore !

J’étais époustouflée, Marc avait couché avec sa cardiologue, avec les chirurgiennes de son groupe de la Fondation, avec Corina, et moi ! Qui d’autre encore ? Je ne pouvais pas croire qu’il aimait toutes les femmes qui passaient dans son lit. Je finis par croire qu’il était vraiment obsédé par les femmes.

Je repris mes caresses avec Iona et après nous être satisfaites toutes les deux, nous sombrions dans un sommeil réparateur.

*-*

Au matin, j’entendis du bruit dans l’appartement et je m’habillai croyant trouver Marc. Mais ce fut Olympe qui était occupée à dresser la table.

Elle m’embrassa et me sourit en demandant :

– Bonjour Thalia, tu as bien dormi ? Je vois à ton visage que tu es plus détendue.

– Oui, bien que la nuit fût courte.

– Oh Oh ! Iona a calmé tes incertitudes ?

– Un peu, mais je ne suis toujours pas à l’aise avec Marc.

– Thalia, me dit-elle, laisse venir, à nous trois on va se laisser câliner par Marc durant cette croisière. Ne te soucies de rien, tu retrouveras ton équilibre.

– J’espère, Iona m’a confié qu’elle ne demande pas d’exclusivité et toi et moi ? Serons-nous ses groupies ?

– Je pense que toi et moi nous sommes plus que ses groupies comme tu dis. Je crois qu’il nous aime vraiment, peut-être de façon différente. Pour la cardiologue, je pense qu’il en profite par opportunité.

– Alors Marc est une bête de sexe ? demandai-je.

– Non Thalia, je crois que Marc est toujours dans une phase difficile. Tu connais son ex-femme, qui l’a fait souffrir énormément. Je ne connais que des bribes via Corina. Avec elle, il a cru avoir trouvé une compagne de vie. Mais, elle ne veut pas choisir. Maintenant, il se laisse guider par les circonstances.

– Tu l’aimes ?

– Oui, bien sûr, mais j’attends. Je ne suis pas jalouse des femmes qu’il côtoie !

### Marc ###

Je retrouvai Thalia et Olympe autour du petit-déjeuner. Thalia détendue m’embrassa longuement avec tendresse. J’en déduisis que la nuit avec Iona s’était bien passée.

– On se prépare à l’embarquement, Thalia si tu as besoin de vêtements appropriés, tu pourras en acquérir au magasin en bas. On attendra Panos et son copain qui vont nous rejoindre directement sur le bateau.

Un peu plus tard Thalia, Iona montèrent à bord, en riant de leurs achats.

– Oui, on a trouvé des chouettes maillots dit Iona, on va certainement avoir du succès.

– Oui dit Olympe, mais moi aussi j’ai deux maillots ! On fera un concours de mode à bord.

Je pensais que je ferai bien de mettre un short pas trop serré, un maillot risque de me mettre en difficulté.

Panos et son copain furent ponctuels. Je fis les présentations et une dizaine de minutes plus tard, nous sortions de la marina. Panos au gouvernail. Alec prenait ses repaires, il installa les affaires des garçons dans la cabine bâbord pendant que les filles découvrirent les cabines avant et tribord. J’entendis que Thalia et Iona prirent la cabine tribord laissant à Olympe le privilège de partager ma cabine.

Comme on pouvait profiter d’une brise d’Ouest, dès qu’on était au large Alec déploya le génois et moi je commandais la grand-voile. Les winches électriques nous facilitaient grandement et une fois les voiles réglées nous pûmes naviguer sans le moteur.

J’étais très content de retrouver la mer, L’Eileen fendait les flots avec un petit chant d’étrave. Olympe me demanda si les filles pouvaient afficher leurs seins. Panos répondit à ma place que cela ne les gênait pas. J’ajoutai en riant qu’elles devaient rester attentives aux autres bateaux. Voilà au moins un problème de résolu, je savais que Panos était habitué au club de voir les filles en monokini mais c’était encore mieux si nos deux équipiers n’avaient pas d‘objections.

– Méfiez-vous des téléobjectifs des paparazzis, je n’ai vu personne ce matin à la marina, mais je suppose qu’ils vont se pointer d’ici la fin de la journée.

Olympe vint vers l’arrière, en tenant le haut de son maillot en main.

– Je viens te tenir compagnie dans les fauteuils du cockpit. Car Panos et Alec font bien leur travail et tu n’as rien à faire.

– Merci Olympe, mais je profite du plaisir de la navigation. Panos et Alec sont très fiables. Puis les filles à l’avant profitent du soleil, alors je peux t’enduire de crème solaire si tu veux.

– Hélas, capitaine, tes copines m’ont déjà enduite, en profitant pour titiller mes tétons. Mais je te promets de rester sage jusqu’à ce soir.

– Tant pis, mais tu serais gentille d’enduire mon dos.

– Certainement ! Marc, es-tu heureux ?

– Oui, Oly, je suis content de me trouver à bord de l’Eileen avec toi, Thalia est plus détendue qu’hier.

– Oui, c’est Iona qui a une bonne influence sur ta secrétaire. Cela lui fera grand bien cette escapade.

– Alors profitons du temps présent ! dis-je. J’espère qu’on aura plus de surprises avec Luke. Tout à l’heure on fera demi-tour pour rejoindre la marina. Ce soir après la livraison des victuailles, on aura besoin de tout ranger puis on mangera à bord et on ira dormir tôt pour profiter du vent du matin.

– Marc, merci ! Je suis très contente de voyager à nouveau avec toi ! Je constate que toi aussi, tu es plus détendu, les muscles de ton cou et de ton dos ne sont plus aussi durs. Laisse-moi te masser, couche-toi sur la banquette.

Olympe massa comme une professionnelle, puis ses mains s’écartaient de mon dos pour passer sur mes flancs puis glissèrent entre les coussins et mon ventre. Je retournai ma tête pour voir mon environnement. Panos regardait l’horizon, Alec avait les jambes par-dessus le bastingage et avait le dos tourné vers nous.

– Olympe, attends, descendons dans notre cabine, on sera plus à notre aise.

– D’accord ! dit-elle.

Dès la porte de ma cabine franchie, Olympe défit mon short pour se saisir de mon mât qu’elle coinça entre ses seins nus. Elle me poussa sur la couche et s’appliqua à chauffer ma verge entre ses seins.

– Respire Marc, me dit-elle, je vais te sucer pour que tu éjacules dans ma bouche.

J’étais bien loin dans mon excitation lorsque la porte de notre cabine s’ouvrit laissant passer la tête de Thalia.

– Mon Dieu ! Pardon ! Je te cherchais Marc. Je croyais faire une sieste avec toi.

– Entre Thalia et ferme la porte. Je suis là, viens te joindre à notre sieste.

Je pris un blister dans l’équipet à la tête du lit et le tendis à Olympe, qui comprit mes intensions. Devant le regard troublé de Thalia, Olympe déroula le condom et je tendais mes bras vers ma secrétaire dont le regard fixe était dirigé vers mon ventre.

NDA : La suite au prochain épisode. Je coupe l’épisode ici, si on était à la télé, ce serait l’heure de la réclame…