Chapitre 12. Trois femmes pour mon plaisir ?
### Thalia ###
Marc était sans doute déjà levé depuis un bon moment ce matin, car j’entendais du remue-ménage sur le pont et le moteur tournait déjà. Olympe se leva en me donnant un bisou.
– Je vais donner un coup de main, si tu veux être gentille de préparer le petit-déjeuner. Connaissant Marc, il a déjà pris un café mais cela ne suffira pas pour le tenir en forme pour la journée.
– Marc ce sera encore du café, j’ai vu qu’on a encore des croissants frais, je sais qu’il aime de la confiture aux fraises, et toi Olympe ?
– Je prendrai du thé et pourquoi pas un croissant aussi. Pour Iona et les garçons je ne connais pas leurs goûts, par contre je ne sais pas s’ils seront en forme ce matin. J’ai entendu des bruits bizarres cette nuit. J’ai l’impression qu’il y a eu du sport et de la jouissance du côté de la cardiologue.
Je me levai également et lorsque je montai sur le pont, je vis qu’on était déjà sorti de la marina. Marc à la barre et Olympe rangeait les élingues et les autres cordages.
– Thalia, habille-toi chaudement ce matin, car même s’il y a plein soleil on aura du Meltem, il soufflera un bon moment et il sera fort une fois passé le cap Sounion. Je suis obligé de passer au loin car à la sortie de l’abri formé par le cap, ça va secouer.
– Merci, capitaine ! répondis-je, veux-tu ton ciré à portée de main ? Je suppose qu’on a encore le temps de manger à l’extérieur ?
– Oui, ma douce ( ?) répondit-il, mais n’apporte que l’essentiel, le reste on prendra au fur et à mesure. (J’aimais bien le sobriquet dont il m’affublait « ma douce »). On mettra les voiles alors ?
– Hélas non ! il vient de la mauvaise direction. Le Meltem vient toujours du secteur nord et c’est justement la direction qu’on prendra dès qu’on sera sorti du golfe.
– Merci, du renseignement, oh, je suis nulle en voile et météo, mais tu m’apprendras dis ?
– Bien sûr, d’autant plus que durant cette croisière tu auras l’occasion de te familiariser et Olympe qui rit comme une basse pourra aussi t’apprendre quelques points intéressants.
– Thalia, je ris mais ce n’est pas de la moquerie envers toi ! Marc est vraiment trop fier de te montrer ses connaissances. Bientôt il te dira de coucher à bâbord ou tribord !
– Oly, je ne suis pas ignare à ce point ! J’ai appris le truc mnémotechnique Ba– : gauche et –tri : droite. Suivant la plaque « batterie » qui se trouvait sur les vaisseaux anciens.
Quelques minutes plus tard, Iona et les garçons firent leur apparition. Je constatai que Iona avait du mal à marcher et à monter l’escalier du carré vers le cockpit ! Je ne voulus pas faire de commentaires mais Olympe me devança.
– Ouah ! Iona, c’est un bulldozer qui t’est passé dessus ?
– Bonjour Olympe, dit-elle, les garçons ne m’ont pas épargnée.
– LES garçons ?
– Ne crie pas trop fort ! Oui, tu as bien entendu, LES garçons.
Les garçons par contre étaient tout joyeux et me firent un grand sourire. J’en conclus qu’ils s’étaient bien amusés sans doute aux dépens de la cardiologue. Iona s’assit en douceur à côté de nous sur les coussins du cockpit. Elle grimaça un peu en s’asseyant.
– Oui, j’ai eu une mauvaise idée hier soir, je te raconterai les détails en toute intimité mais j’ai invité Alec à me rejoindre. Panos avait déjà tiré sa salve et je leur ai laissé le choix de me faire plaisir devant et derrière en même temps.
– Tu recommenceras ?
– Oh oui ! Panos sera plus performant, j’espère.
À entendre les commentaires de Iona, j’eus des frissons de désir et je préférai laisser de la distance à Iona et Olympe et je me mis debout à côté de Marc.
– Marc, tu désires boire ou manger quelque chose ?
– Non, ma douce, (encore ?) ça te plaît ?
– Oui, Marc, je peux te poser une question. Sur les côtés du bateau, il y a une lumière verte et rouge mais lorsqu’on est à l’arrière, dans le cockpit, ces lumières sont masquées.
– Oui, ces lumières sont très importantes lors de la navigation de nuit. Elles permettent de voir si le bateau vient vers toi ou s’éloigne. Et pour entrer dans un port ou un chenal on doit garder le vert à gauche et le rouge à droite. Par rapport au bateau cela donne : vert sur vert et rouge sur rouge dans le chenal ou l’entrée du port mais je dois être complet en disant que c’est inversé dans l’hémisphère sud.
– Merci, Marc, que font les garçons ? Ils installent une petite voile à l’avant, je croyais qu’on allait naviguer au moteur, car le vent est contre nous ?
– Panos veut faire un essai, d’après lui l’Eileen peut naviguer au plus près plus aisément que le Zéphyr. Avant d’effectuer cette navigation, on va d’abord arrimer tout ce qui risque de valser à cause du gîtage du voilier, tant à l’intérieur qu’a l’extérieur. De plus, Thalia, comme tu n’es pas très familière avec la voile je te demanderai de porter un harnais de sécurité et de te fixer avec la longe à la ligne de vie. Tu verras qu’il y a une double longe pour te déplacer. Ainsi tu auras toujours au moins une longe attachée. Panos fera pareil pour Iona.
– Mais Marc, je sais nager !
– Oui, mais je ne tiens pas à expliquer à ton père que tu es passé pardessus bord et qu’on n’a pas pu te récupérer ! Voilà Olympe te donne un harnais, viens je vais te le mettre.
Marc fixa le harnais, mais je parvins quand même à présenter ma poitrine de telle façon qu’il fut obligé de me caresser les seins !
– Oh Marc, j’adore !
– Thalia ! C’est pour ta sécurité, ce n’est pas un jeu de bondage !
– D’accord, j’attendrai une autre occasion.
– Ah, oui, autre chose, lorsqu’on naviguera au près on aura vraisemblablement du spray ; les vagues qui sont fendues par proue et qui peuvent passer par-dessus du bord.
### Iona ###
Quelle nuit ! En me levant, je sentis que j’avais été trop loin. J’avais convaincu Panos à coucher avec moi, après l’avoir excité une bonne partie de la journée. Je ne sais pas ce qui m’a pris après qu’il avait éjaculé précocement ? Qu’est-ce qui m’a pris d’aller chercher Alec et de lui demander de prendre la place de Panos, mais pas à l’endroit mais à l’envers. Finalement on s’était bien amusé, tout le monde avait pris son pied. Avant de quitter la cabine je leur donnai un bisou à chacun en signe de remerciement.
Ma démarche en canard blessé fit rire Olympe, je lui narrai en quelques mots que le bulldozer c’était les deux garçons qui se marraient dans mon dos. Sur ordre de Marc, Panos me revêtit d’un harnais et m’expliqua comment me sécuriser. Je ne rêvai pas en sentent les mains de Panos traîner intentionnellement sur mon corps.
– Toi aussi, dis-je à voix basse, ça t’a plu ?
– Oui, Iona, surtout le deuxième tour, désolé de n’avoir pu maîtriser mon premier orgasme. Je n’avais plus couché depuis longtemps avec une femme.
– Pourquoi doit-on mettre le harnais ?
– Marc voudrait tester la navigation contre le vent, Alec et moi on va installer un petit foc à l’avant et lever un peu la grand-voile. C’est un essai, mais ça va secouer.
### Marc ###
En voyant Iona et les deux garçons, je devinai que la nuit avait été très chaude. Les commentaires d’Olympe, m’avaient laissé comprendre que Iona avait couché avec les deux homos. La cardiologue avait des goûts sexuels polyvalents.
Thalia me servit un deuxième café et un bisou, sous le regard attendri d’Olympe. Ce matin on ne s’était pas dit grand-chose. Mais, je perçus que la nuit lui avait plu énormément. Rien que d’y penser je sentis mon gréement se dresser. Olympe qui enfilait son harnais vint contre moi comme pour demander mon assistance.
– Marc, qu’est-ce qui te fait bander déjà de grand matin ?
– Oh, je repensais à la nuit passée, heureusement on va pouvoir occuper notre esprit avec de la navigation un peu sportive. Puis-je te demander de rester près de Thalia, Iona elle, sera protégée par Alec.
– Sans problème !
– Profitez bien du passage au cap Sounion car on sera bientôt en plein courant d’air.
Je vis effectivement le petit foc se gonfler avant de sentir le gîte de l’Eileen au moment où la grand-voile à deux ris poussa le bateau. Panos vint se placer à côté de moi à la barre, il me conseilla d’ouvrir légèrement l’angle du près pour diminuer la tension dans la voilure. On perdait un peu le cap mais cela améliorait la vitesse.
La météo ce matin avait annoncé qu’on était dans les derniers jours de Meltem, surtout en remontant vers le nord, mon intension était de rallier Skyros après une escale à Kimi. J’espérais que le port de Kimi ne serait pas trop encombré. Panos avait également un bon souvenir de l’endroit lors de notre escale lors de la croisière précédente.
En arrivant au port on put accoster sans problème, Panos expliqua que beaucoup de plaisanciers évitaient la zone à cause du Meltem. Aussitôt à quai, il alla saluer son ami restaurateur pour réserver une table pour six.
À peine de retour, Panos fut interpellé par le capitaine du port.
– Un bateau américain ! dit le fonctionnaire.
– Oui, dit Panos, c’est une société caritative qui s’occupe d’enfants hospitalisés. Le PDG est à bord avec des médecins et du personnel. Vous désirez voir les documents ?
– Oui, et connaître votre destination.
Je confiai les documents à Panos qui expliqua que tous les documents avaient été vérifiés au départ par la police maritime. Il y avait aussi un PV de la police antidrogue, qui certifiait que le bateau avait été contrôlé avant le départ du Pirée. Du coup le responsable fut soulagé.
– Nous allons croiser dans la réserve maritime et nous avons toutes les autorisations pour y naviguer et accoster.
– Oui, je vois, je me souviens, vous êtes passés en mai avec un plus petit voilier, il y avait une jolie rousse anglaise à bord.
– Vous avez une bonne mémoire dit Panos, mais elle ne nous accompagne pas cette fois. Toutes les dames sont grecques, les hommes aussi, sauf le patron qui est américain.
– Vous repartez demain ?
– Oui, sauf si le temps est trop mauvais, ce qui ne serait pas conforme aux prévisions.
Comme on n’avait pas mangé grand-chose durant la navigation, après avoir pris l’apéritif à bord, on fut très tôt assis à table. (Enfin très tôt pour les Grecs car il était quand même passé 20 heures).
Les places à tables furent prises naturellement sans que quelqu’un dût indiquer l’agencement. Je me trouvais entouré d’Olympe et Thalia et Iona entourée des deux garçons.
Comme prévu, le restaurateur nous apporta deux grands plats de mezze dans lesquels nous piochions joyeusement. À plusieurs reprises mes voisines trempaient leurs doigts dans le tzatziki ou le tarama pour les mettre sensuellement dans ma bouche. Thalia qui avait déjà bien bu avant d’aller au restaurant osa même caresser mon entrejambe qui prenait du volume à chaque présentation de ses doigts.
Olympe me regarda entre les bouchées, elle aussi tenta de toucher ma lance et après que le patron nous eut servi les brochettes de thon, elle descendit la tirette de mon pantalon pour y plonger une main gourmande. Ce fut une lutte entre la main de gauche et celle de droite pour saisir mon sexe tout en restant discrète. Nous étions dans le fond du restaurant heureusement car une personne passant dans notre dos aurait pu profiter d’un spectacle frisant le porno.
En face de moi, Iona ne pouvait pas en faire autant car elle ne bénéficiait pas d’autant de cachettes pour agripper les sexes de ses voisins. Par contre le pied nu de ma cardiologue vint se glisser entre les mains de mes voisines, créant un trouble évident dans mon regard. Je me demandais sérieusement comment la soirée à bord allait se dérouler.
De retour à bord, je compris rapidement à quoi je devais m’attendre : La cabine avant fut envahie de trois femmes et ce fut Thalia qui me tira le bras pour que je les rejoigne ! Le fantasme total pour moi ! Je fus mis à nu par trois paires de mains qui enlevèrent tout ce que je portais y compris ma montre et mon collier. Pendant qu’Olympe me coucha sur le lit, Iona et Thalia firent un strip-tease dont la vue me fut en partie masquée, car la chirurgienne me fit un spectacle privé en se penchant sur moi après avoir défait son haut et présentant ses seins gonflés devant ma bouche.
– Suce-moi, profite de nous, ce que tu vas vivre cette nuit, ce sera vraiment le début de la croisière la plus érotique que tu n’as jamais prévu ainsi.
– Oui, ajouta Iona, quoi de plus tentant que de profiter de trois femmes qui te feront jouir sous contrôle médical. On va commencer par préparer ta secrétaire pour que son vagin coulisse bien car il faudra nous honorer toutes les trois !
Iona, entama le jeu en caressant et pinçant les tétons de Thalia puis la coucha sur le dos à côté de moi. Olympe grimpa sur mon ventre mais c’était pour lécher la féminité de ma douce tout en massant mon épée entre ses jambes. Je sentis distinctement l’humidité de ses lèvres intimes contre le cylindre de mon chibre. Mon érection s’accentua car Olympe me masturba doucement pendant qu’elle lapait le jus de ma déesse.
Iona écarta ensuite ses jambes pour s’asseoir sur ma bouche, sa cyprine goutta déjà sur mes lèvres avant qu’elle ne s’asseye, ma langue profita pleinement de l’humidité et je pus titiller son bijou tout en mordillant ses grandes lèvres. Ce fut un festival.
Assez étonnamment, j’eus un flash en pensant aux garçons qui devaient entendre les gémissements des filles. Mon imagination me proposa un jeu de masturbations et de fellations de concert avec notre jouissance.
Je sentis que mon sexe fut couvert d’un condom avant de sentir que mon harpon fut absorbé par le vagin trempé de Thalia. Les deux médecins la soulevaient à intervalles réguliers jusqu’au moment où tout son corps partit dans une série de spasmes.
– Oh, c’est tellement bon, merci les filles et sur tout merci à toi Marc. Pas seulement pour ce rapport, mais pour tout ce que tu fais pour moi !
Thalia glissa sur le côté, Olympe défit mon caoutchouc pour en mettre un nouveau et laisser la place à Iona.
– Marc, ne te laisse pas envahir par le plaisir, tu peux tenir la distance ! Ah, je ne serai pas longue avant de jouir !
La cardiologue était très musclée des jambes et comme je l’avais remarqué durant mes séances à l’hôpital elle n’avait pas besoin d’assistance pour effectuer ses va-et-vient sur mon pic. Je vis juste qu’Olympe lui suça les seins à des intervalles réguliers. Elle aussi me dépassa de loin dans la montée vers le plaisir avec des cris bestiaux. Jamais durant nos rapports je n’entendis des cris pareils. Elle cria des phrases en grec que je ne compris pas, mais comme Olympe riait à gorge déployée, je penserai à demander à ma chirurgienne préférée de me traduire ses cris lorsque nous serions seuls.
Iona parvint à retirer le condom avec ses mains tremblantes.
– Marc, dans mon olympiade du sexe, tu gardes la première place sur le podium, moi aussi je garderai un souvenir inoubliable de cette croisière à peine entamée !
Olympe, resta très calme, attendant que les deux files sortent de ma cabine pour se coucher sans doute ensemble dans la cabine libre.
– Marc, je ne suis pas pressée, repose-toi un peu dans mes bras ! Je veux te baiser toute la nuit à ma vitesse.
NDA : Je coupe le récit à cet endroit pour laisser descendre la tension avant d’aborder la troisième partie. Merci pour votre fidélité !
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