Chapitre 14. Un autre trio.
### Thalia ###
Je voulus retourner dans la cabine de Marc, car Iona dormait à poings fermés et j’avais encore des fuites entre mes lèvres intimes.
Je pris mon courage à deux mains et sortis de la cabine arrière pour me diriger vers la cabine de Marc. À l’horloge digitale du carré je vis qu’il était déjà passé deux heures du matin. Comme la cabine « propriétaire » n’était pas verrouillée, je rentrai doucement et vis mon patron et Olympe serrés l’un contre l’autre. Il me restait une place suffisante dans la couchette pour m’étendre à sa gauche. Le lit bougea à peine à mon entrée et je pus me serrer contre lui, sans le réveiller.
Son corps était frais, mes mains de la même température, ne le réveilla pas, et je trouvai une paix intérieure et la sécurité de sa proximité. Je ne voulus pas me mettre nue, car la ventilation fonctionnait et l’air était froid. Soudain Marc bougea et il mit son bras gauche sur mon ventre. Même s’il dormait sa main se glissa sous mon top à la recherche de ma poitrine. Dans son sommeil, il ne réussit pas à saisir un sein et je me hasardai à guider sa main en l’amenant progressivement sur un téton.
Je n’avais plus qu’à manipuler ses doigts comme si c’était lui qui titillait mon sein. C’était délicieux, c’était moi qui me caressais au moyen de ses doigts endormis. Comme je m’y attendais mon désir grimpa rapidement, j’étais partagé entre me masturber avec ma main droite ou glisser sa main vers son sexe. Comme je ne tins pas à le réveiller, j’optai pour la facilité et la jouissance immédiate. J’enfonçai mes doigts entre mes lèvres à la recherche de mon bijou et je le massai d’abord doucement mais par la suite, je devins plus impulsive et mes doigts me firent un massage frénétique.
– Thalia, c’est toi ? dit une voix douce à mon oreille !
– Oh, pardon Marc, je ne voulais pas te réveiller.
Il se tourna vers moi et raffermit sa prise sur mon sein, ce qui me fit gémir doucement. Il descendit sa main droite vers ma main qui plongée dans mon intimité et il prit le relais de ma masturbation.
J’étais complètement à sa merci. Je rapprochai ma bouche de ses lèvres, il ouvrit sa bouche pour laisser passer ma langue et j’entrepris une bataille exploratrice de sa bouche. Si au départ il était encore un peu endormi, mon baiser finit par le réveiller tout à fait.
Ses doigts dans mon vagin me firent grimper à l’extrême et mes cris réveillèrent Olympe, qui ne fut pas long à analyser la situation.
– Thalia tu t’es perdue ? Tu es dans la cabine du capitaine !
– Oui, Olympe, mais je suis désolée de t’avoir réveillée. Je voulais me calmer et profiter de la proximité de Marc. J’ai envie de caresses, celles de Marc et aussi les tiennes. Je sens ma fente qui laisse passer mes fluides sans que je trouve une explication.
– Alors tu n’as pas beaucoup de solutions dit Marc. Couche-toi sur le dos, mais avant, enlève tout ce que tu portes encore, y compris ta petite culotte et tes chaussettes.
Je fus littéralement attaquée par les deux amants. Olympe se mit dans mon dos en passant ses jambes autour de mes hanches pour passer ses bras autour de mon corps. Elle agrippa mes seins pour les masser d’abord autour des aréoles puis insista sur mes tétons en les titillant alternativement aux mouvements de massages. Je sentis que son expérience de rapports sexuels entre femmes n’était pas un vain mot. De temps à autre elle me fit des baisers dans mon cou qui me firent frissonner.
Marc, lui, se mit en face de moi et écarta mes jambes en douceur. Ses mains se firent insistantes, il glissa sur l’intérieur de mes cuisses où il découvrit que mon intimité était vraiment humide. Il descendit sa bouche pour lécher mes grandes lèvres puis inséra sa langue entre l’espace pour atteindre mon clito. Mon corps déjà surexcité par mes envies en arrivant, les mains d’Olympe sur mes seins, je ne résistai pas longtemps.
Je sentis mon corps onduler et se crisper. Je fermai mes jambes emprisonnant la tête de Marc. Olympe me laissa jouir de mon orgasme puis se tourna vers le bas-ventre de Marc. Elle caressa longuement la bite de notre compagnon en douceur.
– Marc, veux-tu jouir avec moi ou Thalia ?
– Non, Oly, ce soir je ne veux pas jouir, juste jouer avec votre corps et sentir la tendresse de vos mains. Je veux sucer vos seins, boire votre cyprine. Vous pouvez profiter de mon érection, mais sans me conduire à l’éjaculation.
– Alors, tu resteras spectateur, dit Olympe. Je veux profiter de la présence de Thalia pour assouvir mes envies. Thalia je veux te faire connaître le plaisir de l’amour entre femmes. Depuis quelque temps, tu me donnes envie, je veux te caresser, te conduire à l’orgasme et te laisser profiter alternativement de la bouche et des mains de Marc.
– D’accord, dis-je, mais je veux que Marc participe au jeu ! Je veux sa bouche et ses mains et même qu’il me fait plaisir en me pénétrant. Je comprends qu’il ne veut pas jouir aujourd’hui mais je préfère sentir sa verge vivante plutôt qu’un godemichet. De plus il ne devra pas prendre un condom, je sentirai mieux l’effet dans mon vagin.
– D’accord, dit Marc, mais Thalia tu ne me bloques pas si je veux me retirer.
– Oui, Marc, viens maintenant, Olympe fais-moi jouir encore pendant que Marc me pénètre !
Ce fut un festival ! Jamais je ne reçus autant de caresses ! Une bonne partie de la nuit, je fus attaquée de toute part par Oly et Marc, jusqu’au moment ou je leur suppliai d’arrêter. Marc et Olympe m’encerclèrent de bisous jusqu’à ce que je m’endormisse heureuse.
***
Je fus la première à me réveiller le matin, Je retrouvai ma petite culotte dans les décombres, mais mon top était immettable ! L’odeur de cyprine était persistante et je fus forcée de chercher un polo trop large dans l’armoire de Marc.
En sortant de la cabine, je trouvai Iona dans le carré pendu au cou de Panos ! Mon arrivée ne la gênait pas et elle continua à masser la bosse de son entrejambe.
– Alors, te voilà, dit-elle, ne dis rien, je t’ai entendue cette nuit, le bateau est peut-être grand et luxueux mais l’isolation phonique entre les cabines laisse à désirer ! Je suis contente pour toi Thalia, tu as certainement pris ton pied avec Olympe et Marc ! J’ai préparé l’eau chaude, désires-tu un café ou un thé ? Je peux dégeler un croissant aussi si tu désires !
– Bonjour Iona, bonjour Panos, un thé me convient, mais pas de croissant merci.
– Bonjour Thalia, dit Panos en se désengageant de Iona, La météo ce matin est plus calme, pas de Meltem d’après les prévisions. Mais on devra naviguer au moteur.
### Olympe ###
Ce fut Marc qui donna le signal du départ avant d’avoir trempé ses lèvres dans son mug de café. Alec détacha les amarres et Panos entama la sortie du port en marche lente. Une fois au large, je vis qu’il poussa les manettes assez loin. L’Eileen très volontaire prit l’allure sans bruit excessif. Je vis que le bateau faisait 8 nœuds au moteur, je trouvais que c’était une bonne performance !
Je voulais me rapprocher de Marc pour lui faire un câlin, mais je fus interrompue par la sonnerie du système satellite. Marc descendit dans le carré pour récupérer le téléphone. Je restai en haut de l’escalier pour ne pas le déranger, il remonta après avoir raccroché.
– Comme d’habitude cette équipe de détectives est vraiment efficace. Ton ami Veron a été libéré sous cation. Sa femme l’a viré, sa dernière copine ne veut pas être mêlée à l’enquête. D’après le bureau, il cherche une bonne âme pour se loger et subvenir. Ce n’est donc pas utile que tu le contactes. Il semblerait qu’il essaye de trouver ton adresse via la fondation, mais comme Thalia n’a pas encore vu son message, il est donc au point mort. Je vais voir avec Thalia, car normalement avec le système de communication de la Fondation, je peux lui demander de relever ses messages ici, à bord du bateau.
Il s’approcha de sa secrétaire, je notai son regard enjôleur lorsque Marc s’approcha d’elle.
– Thalia, nous essayons de retracer une personne mal intentionnée qui recherche à se rapprocher d’Olympe. Il se pourrait que cette personne t’ait envoyé un message. Pourrais-tu vérifier ? Mon laptop est dans le carré et est connecté.
– Je descends avec toi, Marc.
Thalia connaissait bien le système de connexion de la Fondation et en quelques minutes elle repéra le message de Veron.
– Thalia, pourrais-tu lui répondre en bonne collaboratrice, pour lui demander le sujet de sa demande de contact ?
– Oui, bien sûr Patron ! dit-elle.
– Tu lui donnes mon adresse mail officielle en précisant que je suis en voyage mais que je répondrai certainement.
– Voilà, c’est fait ! Je peux avoir des explications ?
– Oui, ma douce et même un bisou. C’est un ancien collègue d’Olympe qui s’occupait de l’administration de la clinique où il a commis une fraude massive. N’ayant plus d’amis ni de support il cherche à contacter Olympe. C’est la raison de l’envoyer vers mon mail pour éviter tout contact avec notre amie.
– J’ai compris, c’est un autre être malfaisant comme Luke.
– Oui, sauf que jusqu’à présent il n’a volé que la Sécurité sociale et la clinique où travaillait Olympe.
Quelques minutes plus tard Marc reçut la notification d’un message émanant de Veron. Il devait être aux abois.
– J’envoie copie du message à l’avocat et aux détectives. Cet homme ne nous ennuiera plus très longtemps. On verra sans doute plus clair ce soir en arrivant à Alonissos.
– C’est sur ce trajet que vous avez rencontré les dauphins ? demanda Thalia.
– Oui, à peu près, nous allions vers Skopelos qui est l’île voisine.
Mon inquiétude était apaisée concernant Veron, Thalia et moi nous n’avons plus rien d’autre à faire que de se laisser bronzer au soleil. Iona prit l’initiative de nous enduire de crème solaire. Au grand plaisir des mâles à bord qui affichaient tous une belle érection.
– Ce soir, dit Iona, je fais me farcir les deux garçons qui m’ont bien trimé la fois passée. Olympe et Thalia, je vous laisse le capitaine…
– C’est sympa, je suppose qu’on trouvera bien un endroit tranquille, dis-je.
– Oui, dit Marc, j’ai entendu votre partage ! Je vais essayer d’améliorer le menu de ce soir en mettant une ligne de traîne, espérons qu’on attrape un petit thon. Dans le cas contraire, il faudra manipuler l’ouvre-boîte !
NDA : La croisière se déroule sans problème, le partage est fixé on verra dans le prochain chapitre, si l’équipage profitera de la visite à la réserve marine.
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