Jusqu'à ce que la mort nous sépare
Peut-ont réellement tuer par amour ? Je suppose que la réponse est oui. L’amour fait parfois faire des choses stupides. Étrangement, la plus grosse erreur que j’eus faite par amour fut tout simplement de croire que je pouvais aimer, m’attacher sans conséquence. Aujourd’hui j’allais tué quelqu’un àcause de mon amour. J’allais la tuer à cause de mon amour...
Je ne peut pas dire que mon travail soit des plus commun ni des plus stable. Oh il serai bien compliqué de vous dire avec précision ce que je fait. Disons pour faire simple que je suis de celles que l’on envoie àou les intérêts d’une puissance sont en danger, là où la voie diplomatique, la voie noble et louable, a échouée. Je suis l’Agent Z3. Mon vrai prénom ? Tout le monde m’appelle Zygilad. Je ne sais plus vraiment s’il s’agit d’un énième nom d’emprunt qui me séduisais plus que les autres ou si mes parents avaient pris la décision de me lancer sur le chemin de la vie avec ce net handicap. Il fallut ajouter a ces petits quelque chose qui ne facilitent pas votre vie que j’eusse été attiré par la gente féminine. Non pas que l’homosexualité soit illégal, ni même mal vu chez moi, encore que certaines mentalité ne semble pas vouloir évoluer chez certain, mais j’ai toujours vécu dans cette sombre idée que jamais je ne rencontrerai une femme ‘‘comme moi’’. C’est au sortir de mon cursus d’entraînement que je l’ai rencontré, elle était une petite agent de circulation aux yeux rieurs et aux cheveux d’un roux auburn, presque rouge, cette couleur de passion et d’interdit. Agathe, ce nom qui devint rapidement la source de ma joie, un bonheur pur que jamais je n’avais connu. Tel le soleil et la lune, nous avons joué un jeu d’ombre et de lumière, de rapprochement et de démarquage. Nous nous sommes vites séduite mutuellement, et avons passé notre première nuit ensemble la veille de ma première mission. Je n’oublierai jamais son doux parfum qui m’enivrais, ses yeux riant qui lui donnais un aire à la fois doux et espiègle. C’est savoir que je la reverrai à mon retour qui m’a motivé à la quitter pour ce baptême du sang, et qui me motiva si longtemps a partir de chez moi pour risquer ma vie et prendre celle des autres au nom de ceux à qui j’ai juré allégeance. Si j’avais su…
Nous nous sommes marié au bout de deux ans, dans le plus grand secret. Ce jour, si intimiste, si discret -si, quelque part, à l’image de toute ma vie- fut sans conteste le plus beau qui m’eut été donné de vivre. Mais un mariage fait dans le dos de mes employeurs était visiblement inconcevable. Je ne sais pas, et ne saurais sans doute jamais, comment notre si doux secret ai remonté jusqu’à leurs oreilles. Les secrets de leurs employés doivent être sans doute, à leurs yeux, aussi important que les secrets d’État. Toujours est-il que leur courroux ne se fit pas attendre. Oh, des employeurs du commun, sans aucun doute, aurai essayé de trouver une solution, pour ainsi dire, normales. Mais mes employeurs n’était pas du commun, et leurs solution n’était jamais normales. Il m’ont demandé de me séparé d’elle, de ma si chère Agathe. Oh non, ce n’était en aucun cas un divorce que ces gens là réclamais. Sans doute était-ce trop normal pour eux. Et quelque part je devais payer mon insubordination.
Souvent je recevais, au petit matin, un de ces ordres que personne, même les plus habitué à cette vie souterraine, ne souhaitait recevoir. De ces ordre, qui par leurs nature vous font réfléchir sur la valeur d’une vie humaine, et a son rapport a la sacro-sainte Raison d’État. Généralement, ces ‘‘proscriptions’’, comme souvent entre nous nous les appelions, touchais bien souvent des gens peu recommandable ou du moins -ce qui facilitait cette sombre besogne- des gens que nous n’avons jamais côtoyé. Mais, aujourd’hui, c’était différant. Aujourd’hui je devais la tuer. Et dire qu’il n’y a pas si longtemps elle était ma seul raison d’être, pour elle j’aurai tant fait. Mais apparemment il m’aurai été plus facile de soulever une montagne que de trahir mon serment de fidélité a mes employeurs. C’est si absurde….
En apprenant la nouvelle, je me suis effondrée sur mon lit. Elle dormais encore a poing fermé, juste a coté de moi. J’aurai pu accomplir ma sordide tache a ce moment la, mais je ne pouvais me résoudre a la tuer dans son sommeil. Je ne suis même pas sur que j’arriverai a commettre cet acte si… Je ne trouvais plus mes mots, je n’arrivais même plus a réfléchir normalement. Son réveil allais bientôt sonner. Je devais me préparer.
Le bruit de l’eau martelant la faïence de mon lavabo fut le seul accompagnement sonore de ma macabre préparation. Quelque part, ce bruit me calmais, m’empêchait de penser plus que de raison. Je doit accomplir ma mission, c’était mon devoir… l’était-ce vraiment ? Non, je le doit… Les larmes me vienne. Pourquoi devais-je faire ça ? Pourquoi elle ? Il y a bien longtemps que j’aurai du tout quitter pour elle. Nous aurions pu vivre heureuses. Nous aurions pu vivre, tout simplement. Je les hais tellement. Mais ma haine ne se porta pas a ce moment sur eux, mais sur cette personne, qui tristement se dressait en face de moi, dans le miroir. Ce regard vicieux, vide de tout sentiment, froid, cet aire méprisant, haïssable. Est-ce vraiment comme ça que je suis, ou seulement est-ce comme ça que je me vois ? Je ne sais pas, je ne voulais pas savoir, ce visage détestable me suffisait, j’avais trouvé un responsable, un coupable. Coupable d’un crime que j’allais commettre, mais aussi d’avoir cru que je pouvais être heureuse. D’un coup de point, et de rage, je vint briser dans un fracas de verre brisé ce visage détestable qui me fixais. Mon sang se mêle a présent a l’eau et a mes larmes, disparaissant avec elles dans le siphon. Devant moi, et par mon vain effort, me fixais alors des dizaines d’yeux rougie par les larmes et la haine, tous zébré par les fractures du miroir.
Ma toilette terminé, je me suis installé dans la cuisine, a la place ou nous avions l’habitude de prendre notre petit-déjeuné. Soudain, son réveil sonne, il était l’heure. Elle allais arriver d’une minute a l’autre. J’avais mon arme auprès de moi. Elle apparu alors dans l’entrebâillement de la porte. Me voyant les yeux pleins de larmes et mon arme en main, posé sur la table, elle compris que quelque chose de terrible allais se passer. J’avais la gorge noué. Quelque mot arrivèrent a sortir de ma bouche tremblante :
« Je suis désolé, Agathe, mais c’est un ordre. Je t’aime. »
Je tira trois balle en sa direction, deux touchèrent son épaule et une troisième la perfora en pleine poitrine, alors que j’étouffai un sanglot. Je venais de le faire. Je venais de l’abattre. Pourrai-je encore me considéré comme humaine, a présent ? Je n’en sais rien. Je sais juste que durant ces quelques fractions de secondes assourdissante, tout ce qui me rattachait encore à ce que l’on appel humanité venais de mourir avec la femme que j’aimais. D’un pas chancelant, je me suis approché de son corps sans vie. Je devais ‘‘finir le travail’’, m’assurer qu’elle ne se relèvera jamais. Mais alors que je braquais mon canon vers son visage, je ne parvint pas a tirer. Son visage, son magnifique visage…. En faisant abstraction de cette mare de sang qui s’étendait autours d’elle, comme une auréole vermeille, j’avais l’impression qu’elle dormais, elle était si belle, je ne pouvais pas abîmer ce si beau visage. Je vint l’embrasser une dernière fois, et trempas son visage de mes larmes, puis récupéra son bracelet. Je suis dit qu’ainsi elle restera avec moi, même au-delà de la mort… J’ai accomplis ma mission. C’était le principale. Enfin… A leurs yeux. Agathe, ma pauvre Agathe, pardonne moi…
FIN
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