Acte 54 : LES CONTES DE L'ÉTOILE EFFONDRÉE - Omega

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— Salut les Troll-spectateurs ! Bonjour, ma chère Janette !

— Bonjour chers Troll-spectateurs ! Bonjour, cher Marcel. Alors, vous êtes calmé depuis la dernière fois ?

— J'ai pris un bain, avec des glaçons ! C'était obligé, sinon... réchauffement climatique !

— Oh my God ! Je vois !

— Il faut absolument que j'aille interviewer la Monster Team ! Si Crâmetête dit que la belle Zea squate leur QG mystérieux, je dois trouver le moyen de me taper l'incruste !

— Vous alors !

— J'en ai marre de rester assis à débiter des conneries à longueur de temps ! On m'a surnommé « Ducon » depuis le début de ma carrière parce que j'étais une tête brûlée, je voulais toujours dénicher le scoop du siècle ! Bon, ça ne m'dérange pas... mais, merde ! Tout de même ! Aujourd'hui, « Ducon » c'est surtout parce que je casse les couilles à tout le monde, mais quitte à le faire, autant que ce soit pour un truc qu'en vaille la peine !

— Dites-donc mon cher ! Elle vous a bien reboosté cette Malory !

— Ouais ! Go !

*

Le visiocall sonne. Malory éjecte son mercenaire hors du lit, avec les pieds.

— Va te saper, obsédé ! - puis se trounant vers le projecteur holographique - Em ! Alors, les news, depuis le temps ?

— Salut Al. J'aurais une mission pour vous. Le prisonnier de la cellule 500 à transférer vers le secteur Oméga. Qu'est-ce que... ?

— Salut, Em, lance Valentine les mains devant, tenant un bout de tissu pour couvrir son accessoire.

— Ah, ouais, l'animal ! s'esclaffe la Delta 6 rougissante.

— Elle me partage, c'est pas une jalouse, alors si un jour ça te branche... ?

Alseon lui jette un oreiller en pleine tête.

— J'ai dit quoi le cochon, va mettre un truc sur le dos, si la Lawrence te voit, elle va faire une syncope !

Hmmm, une petite sensible, j'aime bien les sensibles, ajoute-t-il, sourire malicieux.

Archer lève le sourcil.

— Tu m'avais dit que c'était un numéro épique de connerie ! Je prends le temps d'être choquée, deux secondes !... Bon, tu vois avec Simeon, pour le transport du « colis » ?

Oque, blondasse ! C'est lui qui te contactera pour te dire si ça le botte, ton affaire. T'en rêve depuis des semaines, avoue ! Tu vas finir sur mes spaghetti avec cette couleur sur ta face !

Alseon saute du lit, enfile un pantalon et sort de la cabine. Emma se rince l'oeil, un instant sur Valentine, puis coupe la communication. Le pilleur cherche encore ses fringues dans le gros bordel qu'ils ont foutu cette nuit.

En fait, je plais aux filles, il faut juste que je ferme ma gueule pour pas les repousser !

— Merde, elle est partie avec mon T-shirt ! Bon, douche... Hahaa ! Mon boxer !

Le bestiau de vingt-cinq ans traverse les quelques mètres qui le séparent de son compartiment puis en ressort avec des vêtements propres.

Dans le cockpit, Renko et Alister font les réglages du panneau de contrôle après l'installation de la nouvelle transmission de flux.

— Plus besoin d'ouvrir de vortex pour se déplacer. On n'aura plus qu'à créer des failles quantiques pour un transport instantané par intrication ! lance le pilote, fier de sa nouvelle acquisition.

— Vous êtes sérieux, les gars ? Un Q-Flash ? C'est du vaisseau de luxe ! s'exclame Malory en entrant.

— Attends, rien n'est sûr. Il faut encore qu'on soit sûr que la technologie est compatible avec cette vieille carlingue ! coupe Simeon.

— Hey ! Mon vaisseau n'est pas une vieille carlingue ! s'offusque Alister.

— Bon, trève de bavardage, Delta 6 a appelé pour nous proposer un job. Elle attend ta réponse.

— C'est quoi le job ?

— Un taulard à basculer d'un point A à un point B.

— D'accord, je la contacte, de suite. Je peux te laisser, Lloyd ? Aide-le s'il a besoin, ajoute le capitaine se tournant vers la jeune femme.

Elle acquiesce.

Les chroniques de l’univers - « Aux frontières de l'infini »

D. S. PENRY pour TROLL MAG INFINI-TEA

*

— La femme de mes rêves les plus fous !

— Il est amoureux, ça y est !

— Ouais... j'avoue... à la semaine prochaine... chers Troll-spectateurs... et ne trollez pas trop devant l'écran !...

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