Grand incendie

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À la caserne des sapeurs-pompiers de Créteil, l’alarme retentit. Le sergent Oswald descendit le long de la perche. Un incendie venait de se déclarer au centre commercial de Créteil. Le capitaine Antoine allait diriger les opérations de cette mission. Les sirènes du fourgon hurlaient dans tout le quartier. À l’arrivée des sapeurs-pompiers, le capitaine Antoine découvrit que l’incendie était plus dévastateur que prévu. À l’autre bout de la ville un feu de forêt s’était déclaré. Sur le parking du centre commercial, les rescapés apercevaient avec soulagement les beaux uniformes des sapeurs-pompiers arrivés sur place. Le capitaine Antoine observa la hauteur des flammes de l’incendie. La situation était grave : deux autre casernes avaient été appelées en renfort. Pin-pon pin-pon ! Des victimes tentaient de faire des signaux en agitant des lampes à travers l’épaisse fumée sortant du centre commercial. La première équipe déjà sur place entendit les sirènes des fourgons-pompes venant en renfort. Derrière la grande porte vitrée bloquée de l’entrée du centre, les pompiers distinguèrent un mouvement de panique dans lequel des clients se blessèrent. Ils avaient hâte que les sauveteurs arrivent pour les délivrer des flammes. Les pompiers défoncèrent la porte vitrée bloquée à grands coups de hache et écartèrent les débris de verre avec leurs gants. À tous les étages, des personnes appelaient au secours. Les pompiers s'affairaient à déployer les deux grandes échelles déjà sur place. Ils entendaient déjà les sirènes des fourgons appelés en renfort. Les flammes atteignaient des hauteurs impressionantes. Au premier étage, des clients affolés défonçaient les vitres avec des outils de fortune.

Oswald se donnait du courage en pensant à son intervention dans le tunnel du Mont-Blanc, dans laquelle il avait piloté le Janus au milieu des flammes pour sauver le plus de vies possible. En pénétrant dans le centre commercial, une épaisse fumée noire l’enveloppa. Pendant ce temps, sur le parking, ses collègues déroulaient les tuyaux à toute vitesse. Les pompiers avaient confiance en leur matériel. Tous leurs sens étaient en alerte. Théo avait grimpé quatre à quatre la grand échelle et avait atteint la nacelle. Trente mètres plus bas, ses collègues attaquèrent les flammes avec leurs lances. Cinq Vsav[1] attendaient sur le parking, prêts à prendre en charge les victimes. Les flammes montaient très haut dans le ciel mais ce n’est pas avec un canadair que l’on éteint un feu de centre commercial. Il y avaient tant de victimes à sauver, cette intervention allait mettre ces sportifs aguerris à rude épreuve.

[1] VSAV : Véhicule de Secours et d’Assistance aux Victimes

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