Reprise d'un texte que j'avais publié la semaine passée hors défi (oui aujourd'hui j'ai la flemme):

Les pères lents

Il fallait un père mis sur son trente-et-un pour pérorer à cette soirée espagnole père y gourdin. Heureusement, le père Pépère avait un imper repérable. Dans un coin, Gérard deux paires d’yeux le fixait, l’air pervers, à côté du père colateur qui dégustait un café bien tempéré. Soudain, il aperçut Perrine, une jeune fille au pair, qui en avait une sacrée. Elle draguait le père Hoquet, un vrai perd verres, qui manquait de s’étouffer, bien qu’elle en restât imperturbable. Perrine n’opérait que par perversion envers son père Huche, qui la perçait du regard. Ce dernier, qui opère à Scion, ne permettait pas qu’elle perde son temps avec des pères verts, comme ce père siffleur à peine majeur. Un vrai tempère amant, ce père Huche.

Mais une paire d’heures plus tard, le père siffleur habillé en père Noël ayant persévéré, pire, persisté, le père fourra…

Pour un père, il n’y a plus de repères quand vient l’impair. Sa fille en formation périscolaire, sa perle peroxydée, quelle impertinence !

Comme quoi, tout se perd !