Perdu 4
Dans un état second, il attrapa les livres disposés sur la table en bois situé à sa droite, puis tout en guignant du coin de l’œil Aïda, il remarqua que son grand-père portait Yan :
- Qu’est-ce qui lui est arrivé ? demanda intriguer Marlow... ne me dites pas qu’il sait encore battu avec les flics du village d’à côté ?
- C’est étrange ! Il n’a aucun souvenir de ce qui s’est passé il n’y a même pas 5 minutes... serait-ce un choc psychologique ? ce demanda Aïda en regardant le comportement de Marlow. Non ! Impossible ! Ses mains trembleraient ! Face à l’émotions même s’il y oubliait... alors... c’est qu’il... a une deuxième personnalité ?
Pendant que la jeune femme réfléchissait, Marlow franchisait le bas de la porte et parti en direction du village, tout en redescendant la petite colline, il essaya de se rappeler ce qui avait bien pu se passer, son grand-père lui avait caché quelques choses, le seul moyen d’en être certain était de demander à la statue. Mais ce qui se souvenait parfaitement bien, c’est qu’elle lui voulait du mal il y a à peine une heure et demie de ça, alors s’il y allait en sa direction est-ce qu’il y aurait une possibilité qu’elle ne le tue pas ?
- C’est un risque à prendre ! Je dois savoir ! C’est déjà la 4ème fois que ça m’arrive ! marmonne Marlow.
- Mais qu’est-ce qu’il marmonne tout seul ? Franchement il n’y a pas à dire il est glauque ! se disait Aïda en empruntant le même chemin du retour que lui.
Après une vingtaine de minutes, le jeune homme arriva en face de la statue, il l’a regarda puis tout en soufflant il lui demanda :
- J’ai déraillé... n’est-ce pas ? C’est moi qui ai mis Yan dans cet état ? Argh ! Tu pourrais répondre bon sang ! T’es fière de toi !? À cause de toi, j’ai tabassé mon cousin à mort ! C’est ça ta fichue paix ?! Pourquoi moi ! Tu m’as bien vu je suis dangereux ! Bon sang ! Qu’est-ce-que ça peut me mettre en rogne quand tu ne me réponds pas ! T’as gagné ! J’en ai ra le luc de ce trou du cul ! Je me tire ! s’énerva Marlow.
- Écoute Marlow... moi je n’y peux rien si tu as des problèmes personnels ! Alors merci de ne pas me faire rentrer dans tes histoires à deux balles ! C’est rentrée dans ton crâne de micro-mécanicien ? hurla la statue, tout en se prolongeant en direction de Marlow et le tapant sur le front avec son index droit tout rouillé.
Soumis ainsi devant cette statue, Marlow dévisagea la jeune fillette, et se dirigea mains dans les poches, il continua sa route, il tourna part la suite à droite et longea de nombreux bâtiment avant d’entrer dans un immeuble boisé tombant en ruine.
- C’est là qu’il habite ? ce demanda Aïda sur ses talons depuis le début. C’est plutôt triste, il n’y a que les retraités qui habitent là et... c’est juste parce qu’ils ne peuvent pas déménager. Ma pauvre Aïda ! Toi qui ne voulais pas en entendre parler... voilà que tu le suis et que t’es prête à tous pour le connaître ! C’est plutôt ironique, pense Aïda en continuant sa filature.
Malgré qu’elle le suivait, Marlow n’avait pas encore remarqué sa présence, il continua sa route, monta alors les vieux escaliers grinçant boisé de son immeuble, puis après plus de 120 marches, il arriva au cinquième étages, il regarda de droite à gauche le long couloir pour être sûr de ne gêner personne dans cette étroit passage, il tourna à gauche et marcha 30 pas avant d’arrivée en face d’une porte, Marlow fouilla dans ses poches et sorti une clé avec un vieux doudou canard accroché, l’objet était tous poussiereux, l’œil gauche restait de l’animal était arracher, alors qu’il l’observait la tristesse, le gagna pendant qu’il cherchait la serrure afin d’avoir accès à l’appartement. Lorsqu’il ouvrit la porte d’entrée, il rentra dans sa demeure de 4 pièces et demie, Il oublia de refermer derrière
Annotations
Versions