La voûte grise, les oiseaux chantent. Kafka écrit au père, les fleurs la nuque brisée dans le gobolet en plastique. Faux raccords du dimanche... Veux-tu bien poser ton oeil sur la vitre ? Mal tourner ce court métrage, froisser le plaisant... Agite la cloche, qu'on ne perçoive plus celle du voisin, celle de l'église, toutes les boites de conserve alentours qui claquent des dents. Ton bruit contre leur silence, jamais le contraire.

Les buissons ardents donnent des petites agates couleur mandarine, un printemps comme un autre, à ça près qu'il naît en mars. Doit-on en déduire que l'été reviendra plus vite encore ? Vif comme la main sur la joue, il filera peut-être simplement entre mes doigts. Doit-on séduire l'été, sourire plus triste encore ? J'irais bien boire la mer, avaler un rocher, charrier Charybde, bouffe Scylla. Le sel sur les muqueuses, crier à l'ouvre-Pandore, ton nu de marbre tout contre mon petit sable.

Un héron flotte au-dessus des toits, dessine des allers-retours mots fléchés dans l'uniformité du siècle, ô les belles redondances, la quête du soi dans les guerres des autres, ô ces monstres en argentique. La voûte est grise pour tout le monde, les oiseaux n'y prêtent guère attention. Trouver la belle, les fleurs la nuque brisée dans le gobelet en plastique. Crache, crache, crache le mot, froisse le passant.

Ce soir, la voûte veule et tous les "vous" harranguent le poison, elles veulent elles vibrent, j'y vole, mon voile mord. Ta gueule grignote mon bas ventre, je crains être ivre de mythe et de tarot. On croit que les oiseaux chantent, mais ne fait-on pas que tirer la cape, recevoir le glaive entre les seins, s'affaisser et te voir dans le reflet du cuivre ?