Tribut
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J’ai orné mes silences de ton sourire
Parsemé mon regard de ton éclat
Ponctué mes rêves de nos souvenirs
La nuit en symphonie où ta voix est aplat
Mais déjà demain, tu partiras
Dans un autre jour, sous un autre pays.
Suspendant un instant notre mythologie
Laissés l’un et l’autre orphelins de nos bras
Nous connaitrons pourtant d’autres hier
Même s’ils seront fracturés par la fureur de l’hiver
Nous arpenterons le temps en marcheur résolu
Nous dominerons l’absence, promesse d’absolu.
Dans des nuits sans lune, dans des soirs de demi-brume
Au milieu de la bruyère et du brouillard qui la consume
Je t’attendrais sans crainte du crépuscule
Je te retrouverais dans une étreinte majuscule.
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