Feu
Lévres qui se frôlent, s'évitent, se désirs
parfums ennivrant, chaleur de deux êtres
Tamboure de coeurs qui vous fait frémir
Pardonnez-nous chers prêtres
Si le désir ardent ici présent
Par bien des égards vous horrifient
Que faire quand le contact de l'amant
Même le plus infime vous électrifie ?
Que faire quand les prières
Ne suffisent à ne pas succomber
Aux péchés ? Ce plaisirs doux-amer
De la douceur enfiévrée d'un baiser
Embrasant chaque cellule de mon coprs
S'infiltrant dans mes veines comme un venin
Me voici avouant mes torts
Tentant d'éteindre ce brasier en vain
Car me revoilà de nouveau
dévorer par ce désirs ardents
Tel du lait de pavot
Qui détruit le moindre raisonnement
Cohérent de mon esprit
Corps à corps fébrile
de deux êtres qui s'envient
plaisir d'un sentiment juvénile
A s'amuser dans ces jeux
où les règles s'apprénent par les expériences
Passé, futur ne sont qu'envieux
de l'instant présent si se voit offrir la chance
De prendre part dans cette danse charnel
Elle se retrouve maîtresse du temps
Lui offrant son propre hydromel
en son autel remplit de sang
Sang de la pureté, sang de l'innocence
Sacrifiait pour mille et une raison
En son temple de l'impudence
Ainsi que de son royaume de dépravation.
Deux êtres brûlants sur le bûcher
D'une affection si intemporelle
Que les mots ne peuvent expliquer
Ce lien qui semble éternel
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