Le fils de la pourriture
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Tu es le fils de la pourriture,
Tu es le rampant qui dévore,
Qui croque et bave bienheureux
Mes chaires en putréfaction,
Tristes lambeaux décomposés,
Sous une peau pourtant debout.
Sans consentement pénétrée
Depuis je voudrais être morte
Faire hurler l'église et son clocher
En moi tu as creusé un trou
J'en perds ma capillarité
Bloquée sous ta domination
J'ai hâte de fermer les yeux,
De quitter enfin ce corps,
Pour devenir Ta nourriture.
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