Motif non recevable

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Très bien, aujourd’hui je dois passer une journée dans le monde des hommes sans magie pour en apprendre sur eux. Je suis actuellement dans le rôle de l’apprentie infirmière accompagnant le docteur de la ville Useless. Selon Masta je dois voir des cas qui peuvent arriver dans des lieux hors fantastiques…Pourquoi pas…

Je commence donc vers les coups de dix-huit heures, m’occupant de distribuer les médicaments aux patients qui sont dans le besoin. Des jeunes, des vieux, hommes et femmes, il y a de tout en humains, comme quoi leur vulnérabilité est énorme, la maladie et la mort frappent à toutes les portes à leur portée.

Alors que je continuais ma routine, un homme mesurant environ un mètre et soixante-dix centimètres arriva devant moi. Il avait la chevelure brune coiffé en brosse, ses yeux sont comme des émeraudes et son teint assez blanc. Même si certains l’aurait classé dans les beaux garçons, il me f ait penser à un idiot… « Alors, une fille à la chevelure bleutée et des yeux sanglants, tu dois être Nicy non ? Je suis le docteur William Pootis. Tu vas me suivre dans le secteur des urgences. C’est ton amie la blondasse qui m’a demandé, me demande pas pourquoi, je suis juste le script.

  • Euh.. enchantée, Dame Joy a proposé cela ? Bizarre, vous entendez quoi par script ?
  • Cherche donc sur internet…»
  • Drôle de rencontre, il dit des choses si bizarres, enfin bon je pourrais observer les cas importants de ce monde dépourvu de fantaisie. En cas de danger j’ai demandé à Edgy et Cruelty de me suivre. Pour la dernière, je suis inquiète, elle marche nue dans un hôpital, bonjour l’hygiène. J'ai décidé d’aborder ma frangine à la chevelure blanche. « Crucru, faudrait qu’exceptionnellement tu mette des chaussures, question de sécurité.
  • Hein ? Pourquoi faire, je crains pas la douleur, puis mettre des choses aux pieds c’est horrible.
  • Fais- le s’il te plait. Si je me suis bien renseigné, c’est à cause des cas comme toi qu’il y a eu la peste.
  • C’est toi la peste ici… Laisse-moi tranquille… Sinon je te mangerai. Elle se mit à boire sa bouteille. Ah… Pulco vide… »

Sans comprendre pourquoi, au même moment le docteur Pootis apparaît derrière Cruelty venant de nulle part.

« Alors comme ça tu as dit le mot Covid ? L’homme plaça directement un masque sur le visage de la métisse. Nice, encore une fois, le docteur Pootis a sauvé le monde. Bon la bleu suit moi, on a pas encore entamé le sujet principal de notre histoire…

  • Je ne comprends rien… »

Quoi qu’il en soit, je le suit enfin vers le secteur des urgences, plusieurs couleurs avec diverses chambres, des cris venant de chaque côté une symphonie horrifique qui plairait bien à Sadisty…

Il me donna une liste des chambres ou je devais intervenir, observer, ou intervenir, le choix était donc le mien.

Je commença donc avec la chambre numéro une, selon le dossier, l’homme aurait quatre-vingt ans, pour le moment nous ne connaissons pas la raison de sa venue en ses lieux. Mais il semble bien dormir actuellement, en vu de son corps rien d’alarmant, je devrais attendre son réveil ? Le patient se réveilla avant de fixer Nicy.

« Vous êtes qui ?

  • Je suis l’infirmière qui s’occupe de vous, je me nomme Nicy Tamashi. Mais vous que faites vous aux urgences ?
  • Aux urgences ? Ah oui je me souviens, je voulais voir ma femme, mais n’ayant personne pour m’y emmener j’ai appelé l’hosto, j’ai du m’endormir au téléphone et les ambulancier m’ont conduit ici. Vous faites donc le taxi aussi madame ?
  • Sérieusement…»

Certes, ce n’est pas sa faute… Mais tout de même, utiliser les urgences pour si peu, n’est-ce pas déplacé ? Sauf si cela compte dans ce domaine. Je ne crois pas…

Après avoir fait la morale à l’homme, je vise le second patient dans la chambre treize. Une femme de trente ans, qui sembler se plaindre à tout vas. L’écouter parler était une véritable épreuve.

« Bien quel est votre souci ?

  • Vous n’imaginez même pas à quel point c’est d’une importance capitale !! La bague de mon petit copain est bloquée à mon doigt alors que cela fait dix ans que je la porte.
  • Aff.. Vous avez peut-être juste le doigt gonflé… Rien de grave en soit.
  • Comment osez-vous ? Vous voyez pas à quel point cela fait ridicule !! »

Encore un cas stupide, les humains sont-ils aussi timbrés ? Je pense que je vais juste passer sa main sous l’eau en espérant que cette bague glisse. Mais une fois encore, le docteur ninja professionnel débarqua dans la salle en poussant la porte contre le mur.

« Oh alors, madame a la bague coincée sur l’annulaire ? Il ne fallait pas trop forcer sur les hamburgers. Mais j’ai la solution dans le placard… »

William se baissa pour accéder à un meuble dont il ouvrit les portes, il en sortit une tronçonneuse. Il l’activa en tirant plusieurs fois sur une corde, l’engin résonner dans la pièce pendant que son utilisateur s'approchait de sa victime.

« Bougez pas madame, le diagnostic sera un peu sanglant, mais vous récupérerez votre précieuse. »

Après cela, la femme s’évanouit avec toute cette peur cumulée. L’homme posa son appareil au sol et tira la bague qui glissa avec la sueur.

« Encore une victoire pour le docteur Pootis.

  • Si il fallait qu’elle transpire, pourquoi ne pas simplement allumer les radiateurs ?
  • Car… il éteignit les lumières et s’éclaira le visage avec une lampe torche. Cela devait être de la transpiration de peur !!
  • Vous êtes juste fou…»

Cela faisait que deux heures que je suis ici, pourtant j’ai l’impression d’avoir déjà fait une journée complète. Je me posa donc sur une table de la salle de pause pour me détendre. Une blonde aux yeux bleus entra au même moment pour m’aborder.

« Alors ce monde sans magie te plait ? Ils n’ont pas besoin de pouvoir quand ils ont leur stupidité.

  • Je ne ferais plus jamais ça Dame Joy, à six heures je me tire, et vous me devez quelque chose si j’y arrive.
  • Tee hee hee, pas de soucis, mais au moins tu découvres des choses donc je t’ai rendu un petit service. Enfin dans un sens…
  • Hey Masta !! hurla la rouge aux yeux bleus. Regardez comment je suis bien dans le rôle du vigile !! »

Edgy baissa la tête de Joy avant de lui saisir le fessier de l’autre main. Elle fit un léger sprint avant de lancer l’humaine contre le mur qui se fissura légèrement, la pauvre fille tomba dans les vapes.

«Bravo Edgy...

  • C’est pas comme ça qu’on fait ? Oups… Bah je vais prendre soin d’elle pendant son sommeil. Je la ramène à la maison bye bye. »

Après cette scène spéciale mais drôle je retourna à mon poste, chambre deux. Un jeune homme qui semblait souffrir en vue de ses pleurs et gestuelles, de plus il était branché à un électrocardiographe. Pourtant… Les chiffres sont bons.

Bonjour monsieur, que vous arrive-t-il ?

  • J’ai le cœur brisé…
  • Pourtant, l’appareil montre que vous allez bien…
  • Cette pute m’a largué après tout ce que j’ai fait.
  • Oh pas de gros mots s’il vous plaît… Elle vous a fait…
  • Je l'ai aimé ce con !!! »

Il m’avait perdu dans son délire, d’abord du féminin et après du masculin… Ah oui Dame Joy peut aussi changer de genre, donc serait- un point commun aux humains ? En tout cas, comme à son habitude, le docteur entre en scène…

« Pas de panique, normalement il y a un avertissement dans le résumé pour le contenu sensible. Surtout pour ce qui suit…

  • Pardon ?
  • J’ai ramené deux choses pour cet homme. Un lecteur MP3 avec une playliste des chansons les plus déprimantes pour évacuer sa peine, ensuite un portable avec des abonnements pour les sites de rencontres et adultes si le premier cas échoue. Bref, le docteur Pootis a encore sauvé le monde… Maintenant, va dans la chambre soixante-neuf pour la dernière scène.»Je ne cherchais plus à comprendre ce qu’il disait, donc je l’abandonna pour me diriger vers ce qui devait être ma dernière épreuve mentale et celle-ci n’était pas très normale… Pourquoi il y a un homme allongé sur une femme ? Les deux sont nus et on dirait qu’ils répondaient à leur désir sexuel.. Mais où est le soucis !! Sans me présenter, j'ouvris la porte que j’avais à peine refermée derrière moi pour y voir mon suiveur.

« Docteur Pootis, encore pour sauver le monde ?

  • Yeah !! Le souci présent est simple, monsieur à sa saucisse coincée dans le trou de madame. Lusty n’a jamais eu le même soucis avec Joy ?
  • Euh…Non ? Mais en quoi c’est urgent ? Pourquoi utilisez- vous des mots stupides pour un pénis et un vagin ?
  • Seulement urgent si tu veux aller aux toilettes. Et je voulais éviter que l’oeuvre tourne dans le thème érotique…. Bref Time for Doctor Pootis to save the world !»

Je n’ai même pas envie de parler de la suite de la journée dans ce lieu de fou… Donc vers les six heures je suis enfin rentré chez moi, avec une boîte surprise pour dame Joy, elle va rester scotchée.

Une fois de retour au manoir, j’étais devant le canapé, là où la blonde dormait paisiblement, pour la réveiller rapidement, je lui donna de légères gifles.

« Debout paresseuse. Je suis rentrée.

  • Oh salut Nicy, c’était sympa là-bas ?
  • En dehors des abrutis, pervers du Pootis et du reste…Non absolument pas !! Je vous en veux d’ailleurs…
  • Aille… J’en suis désolée…Attends je vais me rattraper…Euh… Je peux plus me lever ?
  • Oh dommage, mais je peux expliquer cela… Je sortis donc de ma poche une seringue vide. J’ai dû vous administrer un petit paralysant pour la suite. Je vais prendre soin de vous en prenant un malin plaisir avec votre corps. Avec une dizaine de doses vous serez ainsi pendant une semaine environ, de quoi devenir le jouet de toutes les habitantes du manoir…»

Sa réaction était assez drôle à voir, l'incompréhension et la peur, magnifique.J'imagine que cela devait être le résultat de mon sourire mesquin et de mon regard...

Je suis Nicy le clone de la gentillesse de Dame Lavril…Mais faut pas abuser non plus… Je peux aussi être mauvaise...

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