Chapitre 10

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  Mais de qui peut bien être ce mot et cette photo. Et si c'était Raphaël. Mais pourquoi me faire ça ? Je ne lui ai rien fais pourtant.

- Eden ? 

  Je sursaute vivement sous le regard surpris et interrogateur de Sébastien. Je ne lui parlerais pas de ces mots. Non pas que je ne lui fais pas confiance mais j'ai l'impression que plus le temps passe plus il va mal, ses yeux son rougit et cerner, il à l'air vide, éteint et ça me tue car je me rend compte que je ne suis finalement pas une bonne amie. Si je l'était il me parlerais ou j'arriverais à le faire parler.

- Désoler. Bredouillais-je.

- Du coup c'est bon pour ce soir ? 

- Ce soir ? Oh désoler j'ai prévu un truc avec Romain. Je répond coupable.

  Je me rend compte que je le délaisse beaucoup depuis que je suis avec Romain et surtout je me rend compte que ce n'est pas le bon moment pour ça alors je me dis que Romain n'en voudra certainement pas si j'annule notre rendez-vous de ce soir.

- Mais je vais annuler.

- Ne passe pas à côté de votre rencard on pourra toujours ce voir demain tu sais. Ces yeux vert son suppliant mais je n'arrive pas à savoir si il me demande silencieusement d'insister ou au contraire de ne pas chercher à le contredire.

- Bon ok. Mais demain on se là fais notre soirée ! 

- J'ai hâte ! 

  Je le prend dans mes bras et son câlin me donne la force d'affronter ces deux horrible heures de sport.

  La sonnerie nous sépare et il me fait un petit geste encourageant. Le sport. Qui est le monstre qui à décider que cette matière devait être obligatoire sérieux ? En plus aujourd'hui c'est de la course si c'est pas mon jour ! 

  Je traîne des pieds pour être seule lorsque je vais me changer mais étant donner qu'aujourd'hui je n'ai pas de chance tout le monde est encore là à parler de telle ou telle mec et du prof de sport qui est je cite carrément canon. Non mais sérieux ce mec n'a rien de sexy avec son short moulant et sa coupe de cheveux horrible, je ne suis certes pas bien placer pour juger le physique de quelqu'un d'autre surtout que son indice de beauté est bien supérieur au miens mais je pense que je suis complètement légitime de juger les goût plus que douteux de mes camarade. En plus ce mec est presque un plus gros pervers que James de la terminale C, toujours à mater les filles en short ou à poser ses mains sur leurs corps lorsqu'elles ne font pas bien un mouvement. Rien que d'y penser ça me procure un frison de gêne autant le dire je préfère largement les frisons que me procure Raphaël lorsqu'il... je m'égare complétement là ! 

  Un liquide froid me sort de mes penser. J'en dégouline. Plus personne n'est là si ce n'est...

- Mais c'est quoi ton problème ? M'écriais-je furieuse.

- Mon problème ? Répond cette garce d'Iris qui pour une fois est seule. Mon problème c'est que tu te tape Raphaël ! S'écrit t-elle rouge de rage se jetant sur moi afin de me tirer les cheveux.

- Mais t'es complètement tarer ! 

  Sûrement alerter par les crie plusieurs personne dont le prof de sport rentre dans les vestiaire afin de nous séparer. 

- Mais qu'est ce que vous faite ? Demande le prof.

- C'est elle qui a commencer ! S'écrit Iris en chouinant.

- Mademoiselle Eden vous viendrez me voir à la fin de l'heure, pour l'instant changer vous est venez.

  Le vestiaire se vide petit à petit et je ne manque pas les nombreuse insulte qui me sont adresser. Seulement Raphaël ne bouge pas, je sens son regard insistant sur moi et le regarde interloquer.

- Quoi tu veux ma photo ? 

- Ton haut... on voit... tout. Dit-il les joues rouges.

  Je baisse les yeux et remarque qu'effectivement je ne pouvais pas avoir l'air plus à poil que maintenant, mon tee-shirt blanc colle à ma peau faisant ressortir ma peau et mon soutien-gorge pourtant blanc.

- Merde ! 

  Je le voit retirer son tee-shirt et je commence à prendre peur.

- Qu'est ce que tu fou ? 

- Tu as vraiment un esprit mal placée princesse. Dit-il le sourire moqueur en me tendant son tee-shirt.

- Désoler mais un mec qui commence à se déshabiller ça peut porter à confusion. Surtout dans ce genre de moment.

  Il commence à partir mais je le retient.

- Merci.

- Aller change toi si tu veux pas que se soit toi que je déshabille. 

  Je lui tire la langue telle la gamine que je suis et le regarde partir en riant. Son tee-shirt est bien trop grand pour moi, il me tombe légèrement au dessus des genoux et donne l'impression que je ne porte rien d'autre que cette robe. Inconsciemment je respire l'odeur que dégage le vêtement car quand bien même c'est étrange et flippant je peut presque assurer qu'aucune fille saine d'esprit ne se damnerais pas pour sentir une odeurs aussi délicieuse. Masculine et viril sont les premier adjectif qui me vienne quand je pense aussi bien à son odeur qu'a son physique. 

  Heureusement pour moi j'avais un bas de survêtement supplémentaire dans mon sac au cas ou il ferais trop froid pour le short. Alors je ne vous dis pas la dégaine que ça me fais on dirais que je suis en pyjama ou en tout cas habiller plus que confortablement.

  Quand je sort le froid me mord le nez, le vent gifle me joue et l'envie de retourner au chaud dans les vestiaire ou de simuler une entorse est plus que tentant mais vue la mine agacer du prof je pense que je vais me taire et effectuer ses exercice plus que chiant.

- Mon tee-shirt te va bien mieux à toi qu'a moi. Chuchote une voix au creux de mon oreille me faisant sursauter. 

  Je me retourne vivement vers Raphaël est le fusille du regard, il faut pas faire peur comme ça !

- Raphaël ! Râlais-je ce qui a le don de lui provoquer un rire.

- Aller hop hop hop cinq tours de terrain. S'écrit le prof à notre égard.

  Cinq tours ? Je déteste vraiment les cours de sport. Comme si c'était pas suffisant de nous faire cours dehors il faut aussi qu'il tente de nous tuer à la course. Raphaël s'élance assez facilement pendant que moi je m'échauffe rapidement afin de le rejoindre. 

  Un tours, deux tours, trois tours et j'ai déjà la tête qui tourne, l'endurance et le cardio c'est pas mon truc apparemment. Je ralentis petit à petit jusqu'à marcher mais bien évidement la voix du prof me criant de continuer me rappelle à l'ordre. 

***

  Maintenant assise par terre entrain d'essayer de reprendre mon souffle je vois dans ma vision qui est trouble une mains tendu vers moi. Serait-ce la mort qui vient me chercher ? 

- Aller Silva. 

- Merci.

  J'attrape la gourde sans faire attention à qui me la donner et bois à grande gorger pendant que la personne se laisse tomber à côté de moi.

- Ta carrément assurer ! 

  Maintenant que j'ai repris un minimum mes esprit j'identifie cette fameuse personne.

- Raphaël ? Tu rigole j'espère j'ai cru mourir au but du deuxième tours.

- Peut-être mais tu ne t'ai pas dégonfler.

  Il reprend la gourde de mes mains et boit à son tours, mes yeux s'écarquille. C'est pas genre un baiser indirect ça ? 

- Qu'est ce que... qu'est ce que tu fais ? 

- T'en pose des drôle de question, je bois juste dans MA gourde.

- Mais pourquoi tu me la donner si comptait boire dedans ? 

- T'es entrain de dire que t'aurais préférer boire après moi ? Arrête je vais rougir. 

  Je le regarde blasé et lève les yeux au ciel comme je sais si bien le faire lorsque je suis avec lui. 

- C'est juste dégueu ! 

- Oh Eden arrête c'est pire quand tu embrasse quelqu'un. Dit-il avec des yeux remplit de sous entendu.

  Sa phrase à l'effet d'un électro choc est le souvenir de la photo et du petit mot me revienne ne mémoire, je l'avais presque oublié quoi que non je l'avais complètement oublier. Peut-être que d'en toucher deux mots à Raphaël pourrais m'éclaircir... ou pas. 

- Blague à part c'est toi qui m'a pris ma gourde à la base je te la donnais pas.

- Pas très gentleman le monsieur. Je répond honteuse de le lui avoir pris sans sa permission.

- Dit celle qui trouvais ça "dégeu". 

  Je me retient de lui tirer la langue préférant plutôt lui tirer les vers du nez.

- Dit par hasard tu n'aurais pas mis quelque chose dans mon casier ? 

- Comme un mot d'amour ? Désolé on est pas assez proche pour que je fasse ça.

- Mais non ! Une photo accompagner d'un petit mot.

- Mais pour qui me prend tu Eden ! Dit-il avec un air outré en cachant le haut de son corp à l'aide ses bras.

  je comprend à l'instant le double sens de ma phrase et ne peut m'empêcher de souffler en riant face à l'absurdité de cette situation, moi voulant parler sérieusement et lui soulignant les allusion de mes propos.

- Je ne rigole pas Raphaël.

  Il prend tout de suite un air sérieux en apercevant le ton inquiet de ma voix. 

- Que se passe t-il ? 

- Toute à l'heure dans mon casier il y avais une photos de moi et Romain entrain de s'embrasser et...

- Et après c'est dégeu de boire dans la même bouteille que moi. 

- Raphaël ! 

- Ok, ok j'arrête.

- Puis il y avais un mot sur le quel il était écrit que je devais faire attention sinon secret serais révéler à tout le monde.

- C'est la merde. Dit-il.

  J'observe la moindre de ses réaction et ses moindre geste afin de voir si quelque chose le trahis prouvant que c'est lui mais rien, il a juste une tête mis inquiète, mi énerver.

- Ce n'est pas... toi ? 

- Bien sur que non Eden ! Pourquoi aurais-je fais ça.

- Je sais pas t'es le seul qui sache pour nous deux.

- Encore une fois si vous croyez être discret vous avez tout faux. Tout vous trahis, vos regard niais à en vomir, vos sourire tout mignon tout timide, et ne parlons même pas des fois où je vous ai vu sortir d'une pièce quelconque.

  Je prend ma tête entre mes mains. Nous ne sommes absolument pas discret et ça ça craint vraiment, si nous étions si prévisible ça pourrais être n'importe qui et je suis sur que cette personne ne voudra pas se montrer avant de m'avoir suffisamment tourmenter.

- Hey, ça va aller ok ? Je suis de nature observateur alors peut-être que les autre n'y on juste pas fait attention. 

- Comment je vais faire si ça se sait ! Je veut pas me retrouver enfermer ! Je répond les larmes dévalent mes joues suite à se trop plein de stresse accumuler. 

  Je replonge la tête ente mes mains quand j'entend bouger près de moi, puis le le corps de Raphaël se retrouve coller au miens ses bras encerclant mes épaule dans une étreinte qui se veut réconfortante, il me dit que tout va bien se passer, qu'il va m'aider à trouver cette personne. Je me calme petit à petit et relève doucement la tête en reniflant honteuse, décidément aujourd'hui est mon jour. 

- Si tu as de nouveau mots ou de nouvelles photos je veux que tu vienne m'en parler ok ? 

  Je hoche la tête lentement et d'un coup je comprend que notre relation à changer et qu'elle ne sera plus jamais la même.

***        

  Aujourd'hui j'ai éviter mon casier comme la peste de peur de trouver un nouveau mots c'est pour ça que je me trimballe tout mes cahier et manuelle dans mon sac même si ça me détruit le dos.

  Maintenant à la cantine je profite de ces instant pour me détendre est essaye de paraître sereine devant Sébastien.

- Alors ta soirée avec Romain c'était comment ? Demande t-il.

- Ne parle pas si fort ! 

- Ah oui désoler. Il reprend plus bas. Alors ? 

- C'était bien c'est vraiment un mec attentionner. 

- Tu en a de la chance dit moi. 

- Je ne te le fait pas dire ! 

- Mais pense à faire attention à toi. 

  Au même moment mon téléphone se met à vibrer sur la table. Sébastien lance tout comme moi un regard interloqué à l'appareil, je reçois rarement des message étant donner que les seule personne qui on mon numéro sont Sébastien, Romain et Raphaël.

  Je retourne l'écran et découvre un message d'un numéro inconnue. Encore une photo accompagner d'un message. Sur la photo on voit Raphaël me tenir dans ses bras, c'était hier quand je lui ai parler de la photo, elle est accompagner d'un message comme la première fois : "N'a tu donc pas honte de te taper deux personne bien supérieur à toi ? Est tu une pute pour attirer des hommes comme eux vers toi ? Si tu ne souhaite pas que c'est photos soit rendu publique tu doit me déposer cent cinquante euro dans le casier 856 avant demain soir."

- Ça va Eden ? Me questionne Sébastien.

- Je... oui je doit juste aller au toilette.

  Je me lève d'un bond attirant le regard des gens au alentours ainsi que celui de Romain qui est incrédule. J'ai l'impression de manquer d'air dans cet espace bien trop remplit et cours donc jusqu'au toilette du deuxième étages qui sont connu pour être maudite et je m'y enferme à double tours.

  Ça va aller. Tout va bien se passer tentais-je de me répéter en vain. Bientôt je sens la cabine se resserrer autours de moi et l'air à de plus en plus de mal à passer me donnant la tête qui tourne comme si j'était dans un manège. Tout va bien se passer, ça va aller. Ça va aller. Ça va aller. Un coup contre la porte, deux coup. Je me fige. Personne ne vient là normalement.

J'espère que ce chapitre vous aura plu, n'hésiter pas me dire ce que vous en avez penser ;)


Camelia Hawkins

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