Parce tu es l'amorce qui a mis le feu aux poudres, que j'ai eu un coup de foudre

Et parce que je n'ai pas la force de venir t'avouer que je suis en train de brûler

Mon cœur est un brasier qui ne libère pas de fumée, mais des « je t'aime » évanescents

Ils se perdent comme dans un rêve et manquent mes lèvres, ils sont dans mon sang

Alors je dois leur créer un autre chemin avec un parchemin, je rédige des planisphères

Ils ne se perdront pas, cette fois, ils iront droit vers toi ; ou du moins je l'espère

Hélas ces trois mots que je forge sont toujours étouffés par ma gorge qui ne les crie

Mon amour voilà pourquoi, pour toi, j'écris