Les Échos du Temps
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Six mois, je m'accorde à vivre,
Dans le silence, je m'efface, je dérive.
Les sentiments, je les écrase,
Ils ne m'atteignent plus, je les laisse dans l’espace.
Ce corps, cette chair que je fuis,
Je combats chaque souffle, chaque cri.
Je rêve de paix, de vide, d’oubli,
Un temps suspendu, jusqu’au dernier sursis.
Six mois, tout est une attente,
Un mystère, un abîme, une fin lente.
Lentement, je me perds, je me désire,
Dans ce vide où tout s’effondre, je m'inspire (.) et me retrouve.
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