Poème
Tes longs cheveux dorés comme le sable,
Ta peau douce et fraîche comme la mer
Et tes yeux bleu ciel comme l'outremer
Me diront : « Je suis vraie comme une fable ».
Tu conquiers le cœur des hommes des eaux,
Submergé par un torrent de tristesse,
Que tu renverses par ton chant, Déesse,
Comme les plages boivent leurs châteaux.
Baiser mortel sur mon amour cruel !
Ton charme, ainsi que tes lèvres pulpeuses,
Dissimulent tes allures trompeuses...
Ton regard est funeste et sensuel :
Belle sirène, oh ! – je t'aime et je crains
Que tu ne dévores tous mes marins.
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