Lundi 6 août
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Lundi 6 août, en plein été, Paris 1860, une canicule étouffante s'abat sur la ville. On suffoque, on se meurt, sur les trottoirs, dans les rues, le moindre coin de frais, devient un coin de paradis...
Je ne sais plus où j'en suis, pourquoi me suis-tu, sans arrêt ?
Oui, toi !
Celui ou celle que je ne vois pas, pourtant je sens ta présence quand tu entres dans la pièce, quand tu te positionnes, derrière moi au dessus de mon épaule, pendant que j'essaie d'écrire mes mémoires.
Va t-en ! Va t'en ! Laisse moi !
Parfois, je fais semblant de ne pas te savoir, dans la même pièce que moi, pensant que tu vas te lasser de mon moi, de mon corps et de toi même, partir, disparaître de ma vie...
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