Le flocon de magie dorée
Au début, je lui ai demandé comment elle l’avait obtenu. Elle m’a expliqué que le grimoire lui avait été transmis par sa mère à sa majorité. Cependant, depuis le décès tragique de Matleena en inde, aucun membre de sa famille n’avait plus pratiqué la magie. J’aurais voulu en savoir plus sur la mort de Matleena mais Sanelma a refusé d’en parler.
Rapidement, elle a changé de sujet et m’a annoncé qu’elle pensait savoir ce qu’étaient un poil de feu blanc et un flocon de magie dorée. Pour le premier, elle a dit qu’un poil de son chien jeté dans les flammes conviendrait. Pour le second, elle avait choisi une boule de neige et l’avait teint avec de la poussière de fée. J’ai trouvé ça cool qu’elle ait déjà tous les ingrédients à sa disposition. La nuit de Yule étant tombée, on s’est installé au milieu du salon et on a suivi méticuleusement les instructions du livre.
D’abord, elle a tracé un grand cercle de sel autour de nous. Quatre bols étaient disposés aux points cardinaux. Celui du Nord était plein de terre, celui de l’Ouest contenait de l’eau, celui du Sud était enflammé et le dernier était vide. Elle a soufflé dedans pour représenter le vent. Ensuite, elle a appelé Henki pour l’esprit avant de réaliser que le finnois n’était pas la langue à utiliser en magie.
Le sanskrit étant requis, elle s’est réjouie de ses lointaines origines Maya et a appelé Akasha. Elle a jeté le poil au feu et a versé ses cendres sur le tas de neige colorée. Il ne s’est rien passé.
Dépitée, elle a prié Akaska de lui montrer les bons ingrédients. Soudain, je me suis allumé comme une guirlande électrique et elle s’est exclamée :
« Roope ! C’est toi le flocon de magie dorée ! »
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