Délices du Triolisme

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 La tête entre les cuisses d'Annabelle et le nez dans sa douce toison, tu savoures les délices de sa petite fleur trempée. Ta salive se mêle à sa sève, tandis que tu aspires avec gourmandise son bouton d'amour gonflé.

 Assis sur le fauteuil en velours, je m'abreuve du spectacle que vous m'offrez sans aucune honte. La belle chevelure rousse d'Annabelle se marie avec les draps rouges, comme des flammes qui dansent. Quelques mèches viennent se coller sur sa peau laiteuse qui ressort sous ta carnation halée, et son corps gracile ondule sous tes divines caresses. Vos corps scintillent d'une fine couche de sueur sous la lumière tamisée de la chambre du Palais Impérial. Ils me transmettent toute la passion qui coule dans vos veines et vous dévore à petit feu.

 Les gémissements de la jeune femme me bercent, me happent dans cette ivresse où seul le plaisir est maître.

 Son corps est traversé de spasmes. Elle jouit, inonde ta bouche et moi, je succombe à la tentation qui me ronge depuis que mes yeux se sont posés sur vos corps nus.

 Mes doigts s'enroulent autour de mon sexe turgescent et entament de lents va-et-vient. Les battements de mon cœur s'accélèrent. Ma respiration saccadée t'attire comme le chant des sirènes. Tes yeux, autrefois émeraude, me contemplent dans cette luxure où je me noie un peu plus à chaque seconde. Ils me transpercent de toutes parts, me provoquent de délicieux frissons qui ne passent pas inaperçus à ton regard brûlant. Et je n'y résiste plus.

 Je me lève, m'approche de toi. Tu te lèches les lèvres d'envie lorsque mon membre te fait face. Langoureusement, ta langue caresse toute ma longueur plusieurs fois. Je gémis, supplie, et tu te délectes de me voir à ta merci. Je grogne, t'intimant de continuer. Tu souris et te décides à poser enfin tes lèvres sur mon gland. Tu le lèches, le suçotes avec insistance avant de m'englober entièrement. Tes yeux ancrés dans les miens, tu me suces avec une lenteur grisante.

 Excitée par mes gémissements, Annabelle nous rejoint d'une grâce féline et se place à tes côtés. Tu retires mon sexe de ton antre si accueillant et elle vient aussitôt me prendre entre ses lèvres pulpeuses. Elle m'aspire.

 Ainsi, vous me partagez, me sucez à tour de rôle et je perds la tête. Par moment, vos langues parcourent mon sexe avant de se retrouver pour un baiser passionné. Ce tableau érotique m'enflamme, mon sang pulse contre mes tempes et je me laisse dompter par le plaisir brut.

 Je vous baise chacun la bouche, et, au bord de la jouissance, j'empoigne ma queue et me masturbe devant vos yeux pétillants de malice. Dans un cri bestial, mes muscles se contractent, je me déverse sur vous et dans votre cavité humide que vous me présentez avec fierté.

 Vous savourez mon nectar, affamés. Annabelle passe sa langue sur ta joue pour récupérer une perle de ma semence. Je dépose mes lèvres sur ton épaule, les laisse recouvrir ta peau d'un millier de baisers. Tu comprends mon souhait lorsque je m'approche de tes deux galbes fermes. Tu te places à califourchon sur Annabelle et la pénètres. Elle lâche un cri de complaisance, tu grognes en réponse.

 J'écarte tes deux monts et plonge ma langue sur ta rondelle frémissante. Je te fais l'amour avec mon muscle rose.

 Peu à peu, le plaisir te submerge, tu souffles mon nom qui n'a jamais été aussi beau qu'à cet instant. Tu débutes de légères ondulations avec ton bassin pour vous garder en constant état entre plaisir et frustration. Vos corps glissent l'un contre l'autre, telle une danse sensuelle que vous connaissez par cœur, vos soupirs d'aise sonnent comme une douce mélodie à mes oreilles, m'excitent, me galvanisent.

 J'attrape la base de mon sexe et pose le gland à ton entrée luisante. Mes mains arrimées à tes hanches, je m'enfonce lentement entre tes chairs brûlantes. Bientôt, un concert de gémissements, de cris retentit et nous plonge tous les trois dans les abysses du plaisir. Nos sens sont en effervescence, nos esprits embrumés. La chaleur de cette danse intense nous enferme tous les trois dans un cocon de voluptés, de sentiments, de liberté. Les corps se frôlent, se touchent, se caressent.

 Enfin, un cocktail aphrodisiaque aux délicieux goûts d'érotismes explose, tel un immense feu d'artifice, et nous hurlons notre orgasme. Nos membres tremblent. Nous nous échouons l'un à côté de l'autre, heureux et comblés.

 La fatigue nous gagne et je m'entends encore te chuchoter ces quatre petits mots :

 — Je t'aime, Ethan.

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