Il y a toutes ces choses

Que je ne peux pas dire

Que je ne peux pas penser

Mais j'ai beau m'interdire

M'enrouler dans le silence

J'ai son visage incrusté

Dans le vide de mes larmes

Rachitiques, calcinées

Le long de mes joues

Et j'ai cette tristesse

Celle du deuil en détresse

Qui pèse sur mon petit coeur

Fragilisé par le passage des heures

Mais je continue de marcher

Et peut-être qu'un jour

Je pourrai me tenir debout

Devant tout le monde

La tête haute

Sans pleurer

La tête sur les épaules

Sans arrière-pensées

Et je dirai merci au monde