18 juin 2024
C'est la pédale de l'accélerateur qui vibre sous mon pied
C'est cette chaleur moite, mes doigts sur le volant collés
La pluie qui bat son plein sur le pare brise assiégié
Les tiraillements à la base du cou qui ne font que s'empirer
Et enfin le conditionnel sans vergogne : et si je dérape ?
Et si je glisse, dans les flaques, et si, comme ça, je passe à la trappe ?
La buée reigne dans l'habitacle, elle étire ses longs bras
Je ne vois plus rien, la route s'efface sous le ciel ingrat
J'ai peur
Et puis, le soleil brise la barrière de nuage
Il étend ses voiles sur la campagne toute sage
La tempête est passée
Vous aimez lire Eijil . ?
Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.
En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.
Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion
Annotations
Versions