19 septembre 2024
Le soleil passe
Sur la peau translucide
Là où la lune s'efface
Le coeur au bord du vide
Tous deux contemplent
L'être qui lutte avec son propre corps
Noyé sous des tissus trop amples
A marcher encore et encore
Tous deux sont impuissants
Devant les chutes qui s'enchainent
Et l'être s'écorche sous les assauts du vent
Si léger, il traîne pourtant sa peine
Et le soleil continue de passer
Sur la peau translucide
Là où la lune s'était effacée
Le coeur au bord du vide
Mais l'être, une fois tombé
Perdu dans la nuit
Ne s'est pas relevé
Voilà qu'il s'est endormi
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