La pièce était silencieuse, à peine troublée par le ronronnement régulier de l’ordinateur.
La lumière tamisée venait d’une petite lampe chinée la veille, créant une atmosphère feutrée.
Elle était assise là, ses jambes croisées sous le bureau, un léger fil tiré dans ses bas résilles noirs, depuis la cheville.
Son vernis à ongles, rouge carmin, scintillait sous la lueur de l’écran.
Ses doigts effleuraient doucement les touches, presque machinalement, avec une habitude qu’elle avait acquise au fil des nuits passées devant cette même interface.
L’ambiance de la pièce semblait un peu lourde tout d’un coup.