Partie 1 : Rencontres (suite 5)
Aussitôt dit, aussitôt fait. Ils se mettent d'accord sur le fait que les garçons restent chez eux et qu’elles prendront seulement le canapé et la chambre d'amis. À peine arrivé, Capucine est allée se coucher. Hubain réussi à convaincre Lila de l'accompagner à l'hôtel, qu'elle puisse récupérer leurs affaires, tandis que Maxime reste à l'appart, histoire de veiller sur Capucine et de préparer de quoi manger et redescendre un peu l'alcool.
Pendant le trajet jusqu'à l'hôtel, Hubain et Lila ne parlent pas beaucoup. Quand ils arrivent elle va seule récupérer les affaires. Mais là, mauvaise surprise, toute la bande attend et la regarde avec des sourires mauvais. Lila les ignore et se dirige à l'accueil. Et là, elle voit les valises ouvertes et vidées par terre. Elle se baisse pour ramasser et Valentino la pousse violemment au sol. Elle essaye de se relever mais n'y arrive pas car un pied la repousse et la plaque par terre. Elle tente de se débattre encore mais n'y arrive pas. Valentino est très sportif et elle n'est pas du tout de taille à se battre contre lui. Il lui met un gros coup de pied dans les côtes et elle pousse un cri de douleur. Elle a sûrement quelques côtes cassées. Elle ne pensait pas qu'il irait jusque-là. Elle le savait violent, mais pas à ce point. Les autres se mettent aussi à la frapper en rigolant de sa faiblesse. Aussi à sept contre un que peut-elle ?
Dans sa voiture, Hubain commence à trouver le temps long et se demande ce qu'il se passe. Il sort de sa voiture et entend des cris et des rires. Mais pas n'importe quel cri, un cri de douleur de Lila. Il court vers les cris et la voit se faire tabasser par « son groupe de potes ». Son sang ne fait qu'un tour et il crie : « Mais vous êtes malade, qu'est-ce que vous foutez ?
-Mêle toi de ce qui te regarde, salaud. Je fais ce que je veux. Ça te regarde pas, allez, casse-toi.
-Mais t'es fou ou quoi ? Tu vois bien qu'elle est déjà assez amochée comme ça.
-Mais ta gueule casse-toi si tu veux pas finir comme elle.
-Laisse la ou j'appelle les flics.
-T’es son mec ou quoi ? T'as vraiment de la chance, tu feras bien de surveiller tes arrières. T’as intérêt à plus croiser ma route »
Et tout le petit groupe s'en va et Hubain court vers lilas. Elle est salement amochée. Elle risque de devoir aller à l'hôpital vu son état. « Lila, Lila, tu m'entends ?
-Oui. On récupère vite nos affaires et on rentre.
-Mes faut t’emmener à l'hôpital, vu ton état.
-Non, c'est bon, t'inquiète, juste parle pas de ça à Capu stp.
-T'es sûr ?
-Oui, c'est bon, j'ai l'habitude.
-Quoi ?
-Me pose pas de questions, s'il te plaît, je ne suis pas en état. »
Ils ramassent alors les affaires et repartent à la voiture. Lila s'appuie sur Hubain pour marcher et juste en arrivant dans la voiture, il dit à Lila de s'asseoir le temps qu'il aille vite faire quelque chose. Il part rapidement et revient quelques minutes plus tard avec un sac de pharmacie et un œil au beurre noir.
« Qu'est-ce que t'as foutu ?
-Hé, je suis allé donner à ce connard ce qu'il méritait.
-Hé mais t'es fou ? Ils auraient pu te casser la gueule à toi aussi.
-T'inquiète pas. Bon, on se casse vite, on sait pas ce qu'il pourrait faire.
-Ouais, t'as raison, allons-y. »
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