Dimanche 7 Octobre 2018 ; 21h37. Ce beau jour viendra. Ce jour-là où je ferais mes bagages, avec le maximum pour survivre seule au moins six mois. Enfin, « seule » … Pas tellement, j’espère. Je serais bien moins angoissée, accompagnée de quelqu’un. Je ne sais pas où je vivrai. Angleterre ? Amsterdam ? Les habitants d’Amsterdam parlent bien anglais, selon notre Professeur d’anglais, Mr. King. Un type très sympa, au demeurant ! Bref, où irai-je, exactement, et avec qui vivrai-je ? Tant de questions à propos desquelles je rêve, chaque jour ! Mais… D’ici 2021, dans trois ans, qui sait ce qui se passera ? Peut-être que je ne serais plus à l’Université Lyon 2, pour une raison ou une autre, par exemple. Non, je ne sais pas, la vie est 100% imprévisible. Bref ! Il faudra faire les papiers (pour le départ) un an à l’avance, c’est-à-dire l’an prochain, en 2019-2020. Vous voyez, ce sentiment que l’on a parfois, entre l’excitation et l’anxiété ? C’est celui que je ressens, maintenant. Mais je sais que, le jour où je partirai, c’est surtout la nostalgie qui prédominera ; l’impression de perdre une partie de ma vie. Et ce ne sera pas seulement une simple « impression », non… Ce sera vrai… Dans le pays Etranger où j’irai, me ferais-je des amis ? Combien ? Où les rencontrerai-je ? Décrocherai-je un « job », dans ce pays ? Je sais que je quitterai les gens que j’aime, momentanément, en m’en allant. Et même si ce ne sera qu’un au revoir, j’aurais un peu de mal à l’accepter… Et quand je quitterai mon pays d’accueil (peut-être l’Angleterre, peut-être pas…) dire au revoir sera tout aussi dur… J’ai hâte d’y aller, j’en rêve tous les jours ; peut-être suis-je en train d’idéaliser ce voyage, mais bon, je ne le saurais qu’en y allant ! #Erasmus !