Une petite reflexion sur ce sujet qui en ce moment anime les esprits.

Je suis d‘assez mauvaise humeur, et je ne m‘en excuse pas.

Un rapport vient d‘être rendu public sur les crimes, appelons les choses par leur nom, de pédophilie dans l‘église catholique (elle se passera ici de majuscule), rapport qui estime les victimes à 230.000 depuis les années 1950, ce qui, rien qu‘avec les histoires circulant dans mon petit village du Dauphiné, est sûrement et largement sous-évalué, mais peu importe, ce n‘est pas la question ici.

Ce qui me choque (et encore le verbe est faible), c‘est que l‘église continue de défendre le secret de la confession, même dans le cas où le confessé révèle un viol sur un enfant.

Fort bien.

Donc, pour l‘église catholique, la loi de la religion est au-dessus de la loi de la République (et je dirais même au-dessus de la morale la plus élémentaire, purée, violer un enfant est vraiment une des choses les plus répugnantes que je peux imaginer. Rien que d‘essayer d‘imaginer si celà arrivait à l‘un de mes gosses, j‘ai des envies de meurtre, et ce n‘est pas une image poètique, je me connais assez pour savoir ce qui pourrait se passer si…).

Donc, je me répète, pour l‘église catholique, sa loi est au-dessus de la loi de la société.

N‘est-ce pas exactement ce que l‘on reproche aux musulmans ? Et ce que vise la nouvelle loi sur le séparatisme ?

J‘ai connu assez de cathos intégristes et de protestants fondamentalistes pour être persuadé que la connerie et la méchanceté ne sont pas réservées aux islamistes, ces deux qualités sont largement partagées par les autres religions, dites bien de chez nous.

Voilà, partager sa mauvaise humeur est aussi une forme de partage, non ?