Homme de peu
Tu écoutes à tous les étages
De la musique nouvel âge
Tu dérives lentement
Dans l espace et le temps
Tu mens effrontément
De l été au printemps
Tu te vois désirable
Tu n es que déplorable
Tu rêves ta vie
Et tu vis dans l ennui
Tu te nourris
De cochonneries
Homme de peu
Tu te fais vieux
Homme de rien
Tu attends la fin
Oiseau de passage
Tu caches ton visage
Oiseau des grèves
Tu vis dans tes rêves
Tu aimerais voir disparaître
Les plaies du paraître
Tu aimerais voir mourir
L ivresse des désirs
Tu vis dans un passé
Totalement réinventé
Tu colles les trahisons
Au bout de l hameçon
Tu figes et tu fixes
Les images de Matrix
Tu te prends pour Néo
Terrassant ses rivaux
Homme de peu
Tu te fais vieux
Homme de rien
Tu attends la fin
Oiseau de passage
Tu caches ton visage
Oiseau des grèves
Tu vis dans tes rêves
Tu veux te dédire
Et au loin t enfuir
Tu crois que l ennemi
Se cache sous ton lit
Tu louches souvent
Vers un sein frémissant
Tu crois dans l amour
Et tu fais un long détour
Tu t envoles secrètement
Pensant ne jamais revenir
Tu reviens pourtant
Incapable de te relire
Homme de peu
Tu te fais vieux
Homme de rien
Tu attends la fin
Oiseau de passage
Tu caches ton visage
Oiseau des grèves
Tu vis dans tes rêves
Tu es le vieux salaud
Tu es le vieux matelot
De l immonde rafiot
Trop laid trop amer
Tu as le mal de mer
Et tous les mercredis
Tu détruis un paradis
Dans la phonographie
Tu cherches l oubli
Pour sortir de l errance
Tu cherches l agonie
La douce délivrance
Homme de peu
Tu te fais vieux
Homme de rien
Tu attends la fin
Oiseau de passage
Tu caches ton visage
Oiseau des grèves
Tu vis dans tes rêves
Homme de peu
Tu te fais vieux
Homme de rien
Tu attends la fin
Oiseau de passage
Tu caches ton visage
Oiseau des grèves
Tu vis dans tes rêves
Homme de peu
Tu te fais vieux
Homme de rien
Tu attends la fin
Oiseau de passage
Tu caches ton visage
Oiseau des grèves
Tu vis dans tes rêves
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