Ose ! 1/5

4 minutes de lecture

Cette fiction a été écrite par le personnage de Paul dans « Ne sois jamais sûre de rien - Encore ».

Cette histoire nommée « Ose ! », j'ai décidé de la regrouper et de la compléter.

Bonne lecture !

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Thomas était en train de se réveiller doucement. Il cherchait à retrouver dans sa mémoire quel était le jour de la semaine et s'il devait se lever pour aller travailler. Un léger mal de crâne lui rappela qu'il avait sûrement fait la fête la veille.

Il ouvrit les yeux et s'étira mais son bras heurta une masse glissée sous la couette.

Enfin les effets du sommeil se dissipaient et tout se m'était en place. Nous étions vendredi matin. Il avait fait la chouille avec des potes pour fêter ses vingt-huit ans et avait rencontré cette jeune fille au bar, ou en boite de nuit. Ce qui était sûr, c'est qu'il avait beaucoup trop bu.

Le réveil se mit à sonner, mais la demoiselle ne bronchait pas. Il l'a secoua pour la réveiller.

- Je dois aller bosser, il faut que tu te lèves.

Elle émergea difficilement et retomba dans les bras de Morphée.

Thomas la secoua plus fort.

- Non, non, tu ne te rendors pas, il faut vraiment que tu partes. Je bosse aujourd'hui.

Alors la jeune fille se leva et récupéra ses vêtements qui jonchaient le sol.

Depuis quelques semaines, Thomas était habitué à ce genre de situation. Il s'était fait plaquer par sa copine cinq semaines plus tôt et enchaînait les conquêtes d'un soir, espérant ainsi oublier Charlotte. Il était encore dans une phase de profonde colère et de remise en question. C'était plutôt un gentil garçon et les filles lui avaient souvent fait des compliments sur son physique, grand, blond, aux yeux bleus ravageurs. Alors pourquoi Charlotte l'avait-elle quittée ?

- Dit Thomas, tu veux mon numéro ?

- Pourquoi pas, mais je vais être franc, en ce moment, je ne suis pas vraiment un cœur à prendre.

- Bon et bien peut-être une autre fois, au Nelson, alors. On laisse faire le hasard.

- C'est ça, on a qu'à faire comme ça.

Thomas venait de fermer la porte de son appartement. La demoiselle dont il avait oublié le nom, était partie depuis plus de dix minutes et il prenait conscience que la journée allait être longue.

En arrivant au bureau, il dit bonjour à Damien, le collègue qui s'occupait de le former depuis qu'il était arrivé, il y a déjà deux ans. Ils étaient toujours les premiers chaque matin à sept heures quarante-cinq. La suivante serait Marie à huit heures. Cette femme de quarante-deux ans était chef de projet. Elle était de taille moyenne, avec une poitrine généreuse et des fesses rebondies, mais soulignées par une taille marquée. Donc même si elle faisait partie des femmes rondes, beaucoup d'hommes la trouvaient séduisante. Il faut avouer qu'elle savait mettre ses atouts en valeurs, en n'étant jamais vulgaire. Son plus grand admirateur, d'ailleurs était Damien qui fondait pour ses jolis yeux noisettes.

Ce dernier avait trente-quatre ans. Il était marié, mais trompait régulièrement sa femme, qu'il avait plutôt choisie pour faire plaisir à sa mère. Erreur de jeunesse dirons-nous !

Il avait tenté le coup avec Marie, au début de leur rencontre, ayant eu l'impression d'avoir ses chances. Mais à chaque fois, Marie avait fait un pas en arrière et l'avait renvoyé dans la friend-zone, voir même dans la collègue-zone.

Pourtant, Marie adorait Damien au fond. Elle le trouvait charmant, séduisant, drôle, intelligent et sa musculature avantageuse rehaussée par ses cheveux bruns mi-longs, bien coiffés, l'avait toujours fait fondre. Mais ils étaient tous les deux mariés et collègues de surcroit.

- Bonjour les garçons, dit Marie en arrivant dans le bureau.

- Oh très jolie ta robe Marie, dit Damien.

Marie avait une robe avec des bretelles fines, qui était légèrement posée sur sa poitrine généreuse. On pouvait même deviner la forme délicate de ses tétons sous le tissu fin et fleuri.

- Vu la température dans le bureau, je suis bien obligée de mettre une robe légère, dit-elle sèchement.

La climatisation était tombée en panne depuis deux semaines et chaque jour la température montait un peu plus dans les bureaux. La veille, le thermomètre avait même affiché trente-six degrés.

- Au fait, Tom ne sera pas là aujourd'hui, il vient de m'envoyer un SMS, il est malade, reprit elle.

- Ah, mais il devait m'imprimer les dossiers du centre aquatique. Je dois tout mettre au courrier ce soir, pour qu'il parte lundi matin à la première heure, dit Damien.

- Et bien, tu vas devoir bosser tard voilà tout.

- Même en bossant tard, je ne pourrais pas tout faire.

- Bon écoute, je veux bien t'aider un peu, mais j'ai aussi un truc urgent.

Marie regarda Thomas, avec un regard plein de tendresse, espérant ainsi, l'amadouer.

- Oh putain vous faites chier, j'ai pas envie de quitter à vingt heures.

- Thomas, tu te rappelles la semaine dernière... ? dit Marie d'une voix douce.

Bien sûr qu'il se rappelait, il avait fait une boulette, dans un dossier important et Marie avait rattrapé le coup en usant de son joli sourire, auprès d'un client.

- Bon d'accord, je vais quitter plus tard et je vais aider Damien.

- Merci Tom, c'est cool, dit Damien.

- Bon au boulot, dit Marie.

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