Chapitre 8
Le 5 février l'an 63 après J.C, tous les habitants de la ville de Pompéi se réveillent avec les secousses d'un tremblement de terre et la population essaye de se mettre à l'abri et certains d'entre eux courent prié les dieux du Panthéon.
Ce dont personne ne se doute est que le volcan Vésuve commence à se réveiller, c'est un réveil léger, mais le malheur reste à venir.
Quand les secousses s'arrêtèrent, le peuple vit que le tremblement de terre avait détruit une grande partie des édifices publics et privés.
On pouvait entendre par-ci par-là :
— Oh non, ma maison !
— Notre Dieu doit être mécontent de nous !
— Le ciel nous tombe dessus !
— J'ai failli recevoir le toit sur la tête !
— Il y a des blessés de côté-ci !
Ou encore :
— Mon magasin ! Comment vais-je faire sans le sou pour faire des réparations !
Le lendemain, les personnalités haut placées de la cité décrétèrent des travaux publics massif. Geniel, aider de son ami d'enfance Amixiel et de ses équipes et autres volontaires lance des travaux de restauration et de consolidation en urgence dans toute la ville.
Le soir même, l'on frappa à la porte de la villa d'Harmonia et un serviteur lui apprit qu'un jeune homme souhaitait lui parler.
Dans une salle attendait le visiteur.
Arrivée dans cette pièce, elle dit avec surprise :
— Mahway !
Mahway était le fils de Barakel.
— Pour quelle raison es-tu venu à Pompéi ?
— Pour la raison que j'ai eu des rêves allégoriques de la destruction imminente du monde.
— Ouah ! A quand même, c'est plutôt grave !
— Harmonia, ce n'est pas une plaisanterie que je te fais et crois-moi, c'est loin d'être drôle.
— Très bien, je vais appeler les autres.
Après s'être installé tous dans la salle à manger pour grignoter en même temps que d'écouter l'invité aux allures de perroquet, ils tendirent leurs oreilles.
— Mon premier rêve était la terre qui tremblait en créant des fissures de grande ampleur. Dans le deuxième, j'ai vu de la fumée, des choses qui tombaient du ciel et une coulée épaisse bouillante comme en Enfer.
Mon troisième rêve me montrait des nephilims morts et un monde apocalyptique.
— D'accord, pour ton premier rêve, tu as vu juste, cela est arrivé aujourd'hui, donc tu as tout vu ; mais pour le reste, c'est un peu énorme tout de même. Désolée, mais je n'y crois pas. Répondit Harmonia à ses prédictions.
— Moi si ! Dit-il Apophis inquiet.
Je propose que Mahway aille rendre visite à Uriel. Il est l'Archange qui interprète des prophéties, non !
Donc, s'il déchiffre ses rêves et que Mahway revient avec des réponses, ce serait une bonne chose. — Je suis d'accord, ce n'est pas une mauvaise idée, lança le visiteur.
Et Mahway prit le départ le lendemain avec sa sacoche remplie de nourriture et une gourde d'eau.
Durant plusieurs mois, les humains ailés n'eurent pas des nouvelles de leur prédicateur.
Puis, un jour, il fit son apparition comme un miracle que l'on attendait plus.
— Je suis désolé, mais j'ai de mauvaises nouvelles.
Votre compagnie de nephilims est en danger, votre mort est imminente, j'en suis navré.
Uriel a annoncé que compte tenu de vos péchés vous êtes condamnés. Mais il a dit aussi, que au vue de certains changements de comportements en vous installant dans la cité romaine, qu'il y avait une possibilité de repentance.
— Et, puis quoi encore. Cracha un des soldats.
— On se calme, jeta Harmonia à celui qui avait interrompu l'invité.
La moitié des guerriers n'en croyait pas un mot et la jeune femme était sceptique.
— Je sais que tu t'inquiètes Apophis, mais nous restons ici !
— C'est de la folie, toi et les tiens, vous allez tous mourir.
— Je te remercie Mahway pour nous avoir prévenus, alors que tu n'étais pas obligé et je te remercie également de ta sollicitude.
Apophis si tu, souhaites, tu peux partir avec Mahway, je ne t'en voudrais pas.
Même si elle ne lui dit pas qu'elle préférait qu'il reste.
— Non, je reste avec toi, où veux-tu que j'aille ?
— Bien, nous verrons bien, ce qui se passera demain.
Par la suite, chacun alla se coucher et le jour suivant, rien ne se passa et Mahway partit en leur disant adieu.
En l'an 65, Ap.Jc, Seth, visitait la Colchide dans le but de débusquer l'évangéliste Simon où l'on annonça son décès par ses fidèles.
Arrivé à Rome en 68 Ap.Jc, sous le déguisement d'un centurion, Seth se mit à la recherche du premier évêque de cette ville depuis vingt-cinq : Simon Bar-Jona alias Pierre.
L'apôtre prit la fuite de Jérusalem pour aller à Antioche en Syrie où il devint le premier évêque de la ville de 42 à 49 Ap.Jc.
Seth le trouva et attendit qu'il termine de prêcher le message chrétien, pour ensuite le tuer.
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