Chapitre 14
L'an 1290 Apr. J.-C..
Dans les Balkans en pays slaves et en Albanie, les guerres locales et la cupidité seigneuriale découragent paysans et citadins qui commencent à passer l'Adriatique pour tenter leur chance.
La tension augmentait chaque jour entre les seigneurs et le peuple ; ils parlent plusieurs langues, mais entre peuples pour la liberté c'est la même.
Leur terre était infestée de vampires, mais tout particulièrement en Slovénie. Les Slovènes autrefois étaient dirigés par une lignée importante qui refusait d'être sous la coupe des suceurs de sang.
Les Germains dont Rodolphe Ier de Hasbourg était l'Empereur, mirent fin au royaume slave en 1278 pendant la bataille de Marchfeld, près de Vienne contre Ottokar II Premysl qui en mourut. Ottokar possédait après plusieurs prises : la Moravie, la Carinthie, la Carniole, la Styrie, la Silésie, la Slovaquie, la Lusace, l'Autriche et évidemment la Bohême.
Celui-ci perdit tout sauf la Bohême et la Moravie, laissé à son fils Vencéslas II, le nouveau roi de Bohême, sous la coupe des Hasbourg et Duc de Cracovie ; il épousa Judith de Hasbourg, fille de Rodolphe.
Pour Harmonia cette bataille sera différente et un grand défi ; pour une fois depuis son existence de rebelle, elle défendra les villageois.
Elle avait son corps d'armée de Nephilims sous le commandement de son nouveau second : Anaël, ayant le pouvoir de feu par les mains développez depuis Pompéi, les lames de feu ainsi que la force, la vitesse et leurs ailes géantes pour voler.
Les hommes valident habillés de robe courte grise et chaussée de poulaine les avaient rejoint armée de fourches, de bâtons, de couteaux, de merlins, etc. aussi de pieux qu'ils pouvaient utiliser qu'Harmonia fit fabriqué afin qu'ils puissent contrer au mieux.
Les vassaux de Venceslas II, étaient accompagner d'une force (militaires) qui avaient une armure et des armes plus dévastatrices pour les mortels comme l'arbalète, l'arc, le fléau (un manche de bois muni d'une chaîne métallique à laquelle est accrochée une masse de pointes en fer), la hache, la lance, le maillotin (manche en bois avec un embout contendant de plusieurs façons), etc., et évidemment comme n'importe quel chevalier ou soldat l'épée était l'arme de défense principale. Parmi eux, les quatre frères de la dynastie des Piasts : Casimir, duc d'Opole et de Bytom ; Mieszko, duc de Cieszyn et d'Oswiecim ; Bolko Ier, duc d'Opole et Przemyslaw, duc de Raciborz, le dirigeant de l'armée contre les paysans.
Les vamps leurs alliés eux avaient ce que leur transformation leur avait donné : intensification des sens, la télépathie, la rapidité surnaturelle, la dissimulation comme le brouillard, le contrôle de l'esprit mortel, etc.
Dans la première semaine de son arrivée, Harmonia demanda aux seigneurs une audience au palais pour discuter d'une entente afin de laisser partir les personnes qui le souhaitaient et d'arrêter ensemble les vampires qui contrôlaient la totalité des Balkans en mettant les différents locaux de côté.
Zàvis de Falkenstein, le tuteur et conseiller du roi avait accepté de la rencontrer, mais Venceslas qui voulait se saisir de seul les rênes du pouvoir fit exécuter la veille, celui-ci. Le premier vassal du monarque alors prit sa place.
Arrivée dans le palais royal, Harmonia habillée d'une robe bleu et blanche, d'un manteau noir et ocre à capuche en fourrure ainsi des bottes hautes, fut emmenée dans la pièce d'abouchement.
Le Duc Casimir de Byton l'attendait ; il portait une longue chemise marron et safran avec un long surcot sans manches d'un marron plus foncé fourré et un touret sur la tête.
Au moment où il voulait lui dire un mot, le Roi fit son entrée dans la salle ; sa tenue luxueuse d'un rouge et or et de sa fourrure abondante aussi de bijoux faisait passer les autres individus présents pour des pauvres.
Il s'assied sur le trône puis articule :
— Alors, c'est vous la femme dont tout le monde parlote !
— Oui, Majesté, merci de me recevoir et de m'accorder un peu de votre temps.
— Soit ! Parlez donc je vous écoute !
— Sire, je sais ce qui s’est passé antérieurement, votre paternel et son ancêtre ne voulaient en aucun cas être victimes ou assujettis aux vampires. Ceux-ci ont fait choisir Rodolphe à la place de votre défunt père comme étant le nouveau sire des Romains ce qui a provoqué cette guerre entre vous et les Germains. Malheureusement, il a perdu en vous laissant en tant que nouveau roi de Bohême, mais soumis aux vampires et aux Germains. Donc Votre Majesté étant donné que votre peuple souffre et que vous souhaiter sûrement la liberté, si vous voulez bien me faire confiance, je m'engage à vous libérez des Hasbourg ainsi que des vampires du nom de Séthites, mais ... à une condition !
— Laquelle ?
— Laissez partir les gens de votre peuple pour tenter leur fortune ailleurs et donner à ceux qui restent ce dont ils ont besoin. Mettez de côté vos problèmes entre souverains des Balkans ainsi octroyer à vous tous une chance de vous s’affranchir de cette soumission et de retrouver votre indépendance en vous battant à mes côtés et mes hommes.
— Votre réputation vous à précédez Harmonia, fille de Samaël, mais si vous êtes aussi habile que l'on prétend femme, pour faire ce que vous dites, alors je vous laisse agir et je vais réfléchir sur ce que je peux faire pour votre condition, mais mon peuple est chez lui ici. Quant aux autres souverains, je vais voir également avec eux s'ils acceptent votre aide et de faire une pause sur nos rancœurs aussi de nos histoires de territoires. Vous aurez bientôt la réponse, dès lors, je vais envoyer des émissaires dans les pays voisins.
— J'espère dans ce cas, monseigneur, que la réponse sera favorable, Sire !
La jeune femme sortit de la pièce après lui avoir fait une petite courbette.
Quatorze jours s'étaient écoulés quand Harmonia se rendit seule encore une fois au rendez-vous donner par le Roi et son vassal :
— Voici votre réponse, femme guerrière, je ne peux vous donner bonne réponse de la part de mes voisinages, en revanche, je tente ma chance avec vous pour nous libérez des Hasbourg et quand le résultat de cette bataille sera concluante, alors je vous accorderait ce que vous voudrez concernant la population de la Bohême et du reste des territoires que je possède.
— Sire, il est bien dangereux à un monarque d'avoir confiance envers ces étrangers surtout en connaissance de leur passé. Cette femme est venue défendre le peuple, je pense, mon roi que ces intentions sont d'être venue dans ce pays dans le but de vous assassiner, peut-être de la part de nos voisins souverains afin de récupérer vos terres et il se peut également que nous payions le prix fort si ce qu'elle dit qu'elle fera échoue.
— Sire, je n'ai jamais émet qu'il n'y aurait aucune conséquence, des changements auront lieu certes, beaucoup de perte en hommes, si votre armée nous rejoint, mais vous serez en partie ou entièrement libre.
— Je crois que finalement d'après ces mots, le Duc d'Opole a peut-être raison, apparemment vous n'êtes pas sûre de me donner la victoire et je devrais me pencher sur la question de vos véritables desseins envers moi. Je ne puis vous accorder ce que vous réclamez et je pense que vous devriez partir de mes terres.
— Dommage pour vous, mon offre était sincère sans arrière songer à ou de désir de vous assassiner comme le dit, monseigneur le Duc de mes fesses.
— Oh, quelle insolente, de quel droit m'insultez-vous !
— Dès demain, j'en ferai la preuve de ce que j'ai avancé. Je défendrais le peuple et tueraient tous les vampires que je pourrais et s'il faut que je guerroie également contre vous, je le ferai. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, j'ai une armée à préparer.
— Stop, garde arrêté là...
Harmonia a été plus rapide qu'eux, ils n'ont même pas eu le temps de bouger qu'ils étaient déjà à terre et la jeune femme était en train de passer toutes les portes vers la sortie.
De retour au camp, elle examina avec ses soldats encore une fois ces lieux idylliques :
Il y avait des forêts denses et riches en animaux comme les loups, les lynx, les renards, les martres, les blaireaux, les castors et les loutres du côté des rivières et des étangs joyeusement remplis de poissons de toutes espèces.
Mais également, pour un humain, de quoi devenir riche avec les carrières de marbres et de diamants, ainsi que les mines de cuivre, de plombs, de salpêtre, de fer, d'aimants, d'argent et d'étain ; en d'autres termes de quoi faire des guerres entre voisins.
— D'ailleurs, il va falloir se méfier des Bohémiens, la prévint son second.
« D'après des informations recueillies, il y a dans les environs cette population errante d'origine indienne dirigée par une Tsigane mystérieuse et rebelle qui porte le nom de « Lovara ».
Elle gouverne sa tribu avec fermeté et lui ordonne d'utiliser les mandolines et des pas de danses aux danseurs expérimentés afin de faire réveiller les morts en les accommodant à devenir des revenants sous la forme d'un loup. Le peuple les appelle des « Vrykolakas de la Bohême » ; des zombies dont le moyen de s'en débarrasser est de leur donner un coup fatal dans le cœur ainsi que de détruire leur corps.
- Malédiction ! Dans ce cas, si cela arrive, n'hésitez pas à utiliser vos pouvoirs divins.
- À vos ordres ! Je vais transmettre la consigne aux autres.
Debout devant le peuple de Bohême volontaire, la jeune femme leur fit un discours :
— Vous en tant que paysan, la terre c'est votre affaire, la campagne c'est votre territoire, mais vous avez quand même une chance de mourir, leur expliqua Harmonia.
Ils se séparèrent de leur conjointe et de leurs enfants mis en sécurité avec calme et courage.
— Les vampires sont comme les rats, ils ne craignent pas la pluie, le froid et le combat, ce dont vous les humains vous supporter mal ; quant au sang c'est leur nourriture, vous êtes ce dont ils ont besoin pour calmer leur faim et reprendre des forces, continua un des soldats nephilim.
— Demain, nous allons nous retrouver face à l'ennemi à attendre que l'un deux faces un pas, un adversaire différent et plus dangereux que vos semblables, termina son second.
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