L'inconnue
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Pardonnez-moi, je suis nouvelle ici,
À peine arrivée, on me déprécie.
J'étais pourtant vêtue pour vous plaire,
Tandis que se refroidissait l'âme de l'air.
Excusez-moi, mais je m'installe ici,
J'aime l'or qui tapisse votre univers,
Voilà pourquoi j'écris ces unis vers,
Tandis que s'étend ma suprématie.
Absolvez ma tentation, car je suis bien ici,
Maintenant que dominent les cristaux du ciel,
Je constate qu'ont cessées vos moroses facéties,
Désormais, vous me décrivez comme la plus belle.
Pardonnez-moi, j'étais nouvelle ici.
Mes ailes blanches ont voilé votre terre.
Mais voilà que mes plumes s'envolent,
De mon trône givré, je dégringole,
Je succombe au soleil délétère,
Pardonnez le Printemps, il est ici.
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