Retour (en douceur)
Désolé chère lectrice, cher lecteur, je me rends compte que je suis parti très loin, très vite. Je vais donc repartir… en douceur !
De siècle en siècle et, depuis peu, d’anné en année notre univers s’est élargi.
Notre univers local observable s’étend sur plus de quarante milliards d’années-lumière.
C’est une distance inimaginable, infranchissable, même en pensée.
Mais, nous commençons à comprendre que cet univers observable n’est qu’une goutte d’eau parmi des milliers, des milliards, des milliards d’autres univers.
Je sais, c’est une pensée impossible, vertigineuse, terriblement angoissante.
Le mot univers n’a plus de sens, on parle maintenant de multivers.
Mais ces multivers sont-ils réels ?
Toute la question est là.
En fait, il n’y a pas une, mais plusieurs théories physiques qui conduisent toutes à l’existence de nombreux multivers.
Certaines sont totalement spéculatives, d’autres possibles, une est très fortement probable.
Je partirai de cette dernière.
Ma perspective est philosophique.
Toute notre philosophie présuppose et s’ordonne autour d’un petit univers vivable.
Tout cela est fini, bien fini et dépassé dans un infini de multivers !
Reprenons Descartes : tout repose sur le cogito, je pense.
Mais que se passe-t-il si des milliards de « moi » disent je pense ?
Qui suis-je alors ?
Où est l’Être, où est le néant, où est la réalité, qui suis- je ?
La question de l’identité, la question de la réalité ne sont que des épisodes de la fascinante révolution intellectuelle qui nous attend.
Car la question de la mort, de l’immortalité, de Dieu, du Christ sauveur : tout, absolument tout, est à repenser.
Promis lectrice, lecteur, je vais marcher plus lentement, mais je vous emmène loin, très loin !
Annotations
Versions