Quel est l’objet de ce livre ?

Je vais avec vous explorer les multivers. Nous vivons dans cet univers local, mais potentiellement il existe des millions, des milliards d’autre univers.

Tous ont une base scientifique, mais la plupart sont spéculatifs et totalement inaccessibles.

Pour le moment, nous partirons d’un seul univers, le nôtre, mais étendu à l’infini.

Cela ne change rien ?

Que nenni, si notre univers devient infini, j’existe, nous existons des milliards de fois.

Lectrice, lecteur, je vous vois froncer les sourcils, je vous sens incrédules.

Pourtant, cette hypothèse est hautement probable, tellement probable que la plupart des physiciens ne s’attardent pas à la démontrer.

Nous verrons pourquoi.

Pour ma part, je ne suis ni scientifique, ni physicien et je reprendrai les nombreux et excellents ouvrages de vulgarisation que j’ai pu étudier.

J’ai quelques notions de philosophie, et c’est une perspective philosophique qui va nous guider.

Les scientifiques survolent le plus souvent l’aspect philosophique, seul Aurélien Barrau, grâce à sa double formation, évoque cet aspect.

Mais, je suis doublement déçu.

D’une part, il reste dans la perspective de la déconstruction ou de la philosophie analytique.

Or, je pense que c’est la métaphysique classique, depuis Descartes jusqu’à Heidegger qui peut le mieux nous faire prendre conscience de l’incroyable révolution des multivers.

D’autre part, j’ai été terriblement déçu par l’évocation de ce multivers cosmologique très probable dans l’ouvrage de Barrau (et ses interlocuteurs) Conversation sur les multivers.

Le sujet est à peine esquissé puis balayé. Pire, on sent un mélange de mépris et de peur dans le refus d’évoquer cette hypothèse : la répétition à l’infini, de ce dialogue !

Il faut tout faire soi-même : j’ai donc écrit ce livre !

Mais lectrice, lecteur, vous me direz que n’étant ni physicien, ni philosophe, tout cela ne vous regarde pas ?

Mais mortels nous sommes et je vous offre l’immortalité.

Bonne lecture.