Lectrice, lecteur, vous avez peut-être l’impression d’avoir voyagé loin, très loin dans les multivers.

Il n’en est rien, si nous comparons les multivers à un océan, nous n’avons fait qu’une petite promenade pieds nus le long d’une plage tranquille : autant dire que l’Amérique est loin, très loin de nous !

Notre hypothèse est prudente, très prudente : notre univers visible ne serait qu’une infime partie d’un immense univers infini quasi infini.

Ce premier multivers infini serait semblable au nôtre et nous n’aurions aucune place privilégiée, ou, en termes techniques, il serait homogène et isotrope.

Ici deux remarques s’imposent :

1) Cette idée n’est pas du tout nouvelle, elle remonte à l’Antiquité et des auteurs de la Renaissance comme Bruno la défendait.

2) Cette approche est celle du modèle standard, accepté par la plupart des physiciens.

Certes, nous n’avons aucune preuve absolue de la vérité de ce modèle standard, mais en règle générale la science n’a que très peu, voire aucune certitude absolue, ce qui explique pourquoi les théorie scientifiques sont, par nature, provisoires.

Nous avons tiré trois conséquences de l’existence de ce multivers de niveau 1.

1) Il est probable que notre univers local se répète des milliards de fois, voire à l’infini.

2) Il est donc probable que nous existons, nous avons existé et nous existerons des milliards de fois.

3) Il est donc probable que nous avons le droit d’affirmer que chaque être humain , mais aussi chaque plante et chaque animal possède une forme d’immortalité.

Nous avons plongé un orteil dans l’océan : j’espère que l’eau n’est pas trop froide !