De l'importance des partages.
De l’importance des partages.
Je connais un spécimen, sadique mais féru de catéchisme, qui croit dur comme fer qu’un être supérieur sait exactement ce qu’il fait. Du coup, tout en balayant négligemment son toupet blond et fadasse, il se permet de hausser les épaules quand d’autres s’insurgent haut et fort de la gestion que nous faisons de notre mère nourricière, lui jetant au visage les chiffres et les promesses ; les constats et les relevés qui montrent que nous allons droit dans le mur.
Las, ce n’est souvent que beaucoup de bruit pour rien. J’avancerais même l’hypothèse que c’est une diagonale infranchissable, pire que la diagonale des fous bien connue des dingues de randonnées run trekking.
De la même façon qu’on envoie paître un cabot qui nous dérange alors que nous nous léchons les doigts après un repas festif, c’est un renvoi définitif que les écologistes reçoivent à leur copie. D’aucuns ne cessent de se dédire alors qu’ils nous avaient promis une diminution drastique de nos rejets dans l’atmosphère. Je fais donc partie de ceux qui pensent que l’espèce humaine (que l’on reconnaît à sa fine ossature) n’a pas lieu de vivre plus longtemps que ceux qu’elle s’entête à bannir de notre planète.
Bref, en vérité, je suis nihiliste.
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