Du creux de fausses ténèbres
À la courbe de l’échine.
Du tréfonds des bordels
Aux pointes de nos cils
Les monts et la poussière
S’entremêlent inlassables,
Croûtes lourdes et légères
Dans les jupons lavables…
De l’air ambiant.
C’est le nez qui s’éprend,
Au détour d’un marché,
À s’abandonner
Aux charges variantes
Et les doigts vieillissants
Sur des peaux colorées
Qui découvrent affamés
La matière enivrante.
Les désirs et les rages
Descendants d’en-temps
Au devant de l’ouvrage
Ne sont que chuchotements
Une nuée de possibles
Fait œuvre dans la nuit,
Éprise de matière noire,
Elle débourre des galaxies.