Chapitre 61
On est ensuite rapidement allées vers le vestiaire car des gouttes de pluie commençaient à tomber de plus en plus fort sur nous. Elle me précédait, c’était elle la maîtresse des lieux.
Au moment d’ouvrir la porte, j’ai volontairement fait semblant de vouloir l’ouvrir pour toucher sa main. Elle a vivement levé les yeux vers moi, et j’ai cru voir ses pommettes rosir légèrement. C’était très mignon. J’avais à présent la bouche entrouverte et je respirais difficilement. La pluie a commencé à s’abattre sur nous mais on était comme dans une bulle. J’avais gardé ma main sur la sienne. Je l’ai prise et l’ai retirée de la poignée afin de la laisser reprendre sa place naturelle, avec la mienne toujours contre elle.
Elle a déglutit difficilement, cligné plusieurs fois des paupières, gracieuse comme un papillon. Elle a ensuite prit le devant de ma combinaison dans ses mains, l’a froissée pour mieux l’attraper et m’a fait reculer doucement contre le mur. Elle a retiré le haut de sa combinaison et a fait de même avec la mienne. Elle a enfin penché sa tête de côté puis m’a embrassée, doucement d’abord.
Comme j’en avais très envie, j’ai mis ma langue dans sa bouche afin de caresser la sienne avec. Elle a soudain pris mes hanches avec ses mains, comme pour me signifier qu’elle appréciait ce que je faisais. Ses gestes sûrs, pleins de force, mais emplis de douceur à la fois, m’excitaient. Ses mains caressaient mes hanches, puis mes fesses et remontaient au bas de mon dos. Quant à moi, très déstabilisée, je caressais son cou, ses joues puis le haut de son buste.
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