Couler
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Je voguais malheureux sur le grand océan
Laissant mon frêle esquif dirigé par le vent
Je voyais ton reflet entre les vagues heureuses
J’ai percé au couteau à la poupe à la proue
Pour que l’eau puisse passer, deux jolis petits trous
Tu avais le regard d’une femme amoureuse
Et puis l’eau est montée, montée, montée encore
Me figeant dans son froid et recouvrant mon corps
Tu as ouvert les bras en riant aux éclats
Et alors que dans l’eau lentement je coulais
Que je laissais ma vie doucement m’échapper
Il est venu, joyeux, se blottir contre toi.
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