Illusion

Une minute de lecture

... Et alors tu prendrais ma main et nous disparaîtrons aux yeux du monde ; on ferait le travail buissonnier, écoliers perdus éperdus sur les chemins imaginaires. J'irais par les sentiers, les herbes folles, les forêts et les plages et tu me suivras ou bien peut-être serait-ce l'inverse.

Tu serais l'auto-stoppeur, et je serai la conductrice et nous n'aurions pas de véhicule. On se retrouveraient là, sur le chemin et nous irions main dans la main pour un pique-nique ou une sieste ou un voyage au pays de l'onirique et de la poésie, au pays des mots en ribambelles et en bouquets de fleurs sauvages.

Et nous sera le monde hors le monde, connecté à nous absent du reste et du tout et du rien. Et ce sera hier, aujourd'hui ou peut-être demain. Ce fut notre révolution juste un instant de liberté, une journée, deux verres de vin et trois fois rien.

Timidité des cimes au corps, ou bien pistes de décollage aires d'atterrissage des anges, qui se connaissent se veillent s'élèvent s'envolent et se scratchent parfois. Trois pas d'élan, deux venir.

Et tu serais ma liberté pour un instant un éclat bleu juste le temps de battre des cils à peine un souffle et tu le sais personne ne dit mieux.

Si seulement un jour, on pourrait faire d'un instant le simple peut-être d'une vie buissonnière...

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