Secret de polichinELLE
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Consumer mes tréfonds comme acculer mon plastron c’est ce que tu feins au fond.
Orpailleur tu exploites, mon cœur d’or tu extrais ; ces essences extirpées par tes doigts excités.
Rareté des tendresses mais plaisir de l’ivresse se retrouvent sans cesse pour finir en caresses.
Aridité maladive ; sans rareté mais chétive, je t’ai percé tu t’amenuises.
Léthargie du corps, anémie des forts, c’est ce que tu prônes perché sur ton trône.
Il suffit d’un coup, sans peine je l’assène.
Esquintée je m’attriste ; abîmée je subsiste.
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