Nuit d'Été
Je regarde par ma fenêtre
Car je ne peux dormir à cause de cette insomnie.
Et je me dis que, peut-être,
Je passerais une bonne nuit.
Je regarde la Lune, la pleine Lune,
Dont la brillance est telle la puissance d'une magnifique Rune.
Mais, ah ! Voilà que j'étouffe !
Cette chaleur, digne de l'Enfer de Dante,
Me coupe le souffle !
Et voilà que ma rapidité devient plus lente !
Cette torride nuit d'Été,
Qui dure, malgré sa courte durée,
Une éternité
Par cette chaleur qui me fait jurer,
Me procure d'immenses plaisirs.
La sueur coule sur mon corps
Comme si on m'avait jeté un sort
Et je ne vois que l'air frais qu'il me faut saisir !
Malheureusement, les mots que me portent le vent
Sont extrêmement brûlants !
Ils me forcent à agir jusqu'au bout !
Et je n’abandonnerais pas du tout
Tant que la tranquillité ne m'aura pas rendu saoul
Et jusqu'à ce que le vent ne me dise que des mots doux !
Malgré ces souffrances que cela me procure,
J'avoue aimer ce que j'endure !
Et je ne peux résister
À ce désir immense de continuer !
Il n'y a aucun nuage
Et nous pouvons voir clairement la Lune et les étoiles
Illuminer cette soirée
Comme si un mage
Avait créé une étoffe en toile
Qui sert presque à nous border !
Ma respiration commence à accélérer... Et à ralentir...
Comme si j'allais bientôt mourir !
Je commence à ressentir
Cette soudaine envie de rire !
La Folie commence à prendre sur moi !
Il me faut me rafraîchir !
Ce feu commence à devenir roi !
Il me faut le faire déguerpir !
Je me dirige dans tous les sens !
On me dirait sans défense !
Puis, soudainement, j'ouvre le robinet !
Et, miracle ! Voilà que la fraîcheur renaît !
Je suis quelques minutes après cet événement
Et, par la douceur des lettres, je le décris.
Je vais m'endormir, je le sens,
Après cette expérience, cette épreuve dont j'ai joui.
Je regarde par ma fenêtre
Lors de cette extraordinaire nuit d'Été.
Et je me dis que, peut-être,
Ce qui s'est passé sera une des seules choses que je n'aurais pas raté !
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