Ode à la Solitude
Enfin ! Enfin seul avec toi, ma douce et belle.
Tu es ici avec moi et tu m’ensorcelles.
Je ne peux pas vivre sans toi,
Opium riche et désabusé,
Tu es ma Muse et puis mon toit,
Tu rends ma vie bien plus aisée.
Oui, c’est toi qui m’a toujours consolé,
Toi qui m’a toujours accueilli en toi,
Toi qui m’a rendu à l’égal d’un roi,
Toi qui m’a soigné, toi qui m’a blessé.
Et je serais dans ton ombre toute ma vie…
Mais j’ai l’espoir qu’un jour, oui, j'en serais sorti !
J'ai l'espoir qu'un jour, sans avoir ton avis,
Je serais loin, je me serais enfui.
Tu m’as toujours aidé
Mais je n’en peux plus !
Je veux sentir ton baiser,
Te dire un dernier salut,
Te baiser le cou puis, avec toi, fusionner,
Être loin, loin, être descendu,
Ne plus jamais avoir à me soucier
De ton si beau cul.
Oui, lâche-moi, garce, salope,
Connasse manipulatrice !
Laisse-moi créer en paix !
Non ! Ne part pas !
J’ai besoin
De toi
Et de toi seul,
Je te veux
Mais je te hais,
Je t’adore,
Je te déteste, va chier !
Laisse-moi seul !
Oui, laisse-moi avec toi !
Embrasse-moi !
J’en pleure !
Pitié, débarrassez-moi
De cette Putain Intérieure,
De cette Douceur Diabolique,
De cette Noirceur Unique,
De cette
DÉGAGE !
FOUT LE CAMPS !
…
..
.
Ô, odieuse, odieuse Solitude !
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