Epars.
Il aurait suffit de quelques mots, qu'on lui refusait pourtant.
Une parole pour briser le silence assourdissant, de sa part ou de celle des personnes se rapportant à son affaire.
C'est lui-même qu'il craignait de briser ainsi. Que se passerait-il, s'il formulait ou laissait le moindre son pénétrer en lui. L'armure qui le protégeait du monde,mais contenait aussi tous ses maux, se fendrait-elle de manière irrémédiable ? Il ferait alors eau de toute part au risque de sombrer définitivement.
Délivrance ou destruction ?
Il y avait eu des paroles, des interrogations, de la révolte ; puis de la désespérance, et un effondrement du coeur au final, suivi dune déshérence désincarnée. Un naufrage structurel laissant l'être épars, vacillant au gré des souffles fétides de l'infortune.
Décombres, chaos,...même pas le néant.
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