Fedora est seule dans un étrange endroit. Le vent se lève, le son des branches qui bougent est agréable à ses oreilles. De même que le son des aiguilles de sa montre. Elle commence à marcher mais ses jambes se bloquent. Elle ne comprend pas, elle reste plantée là comme les arbres qui l'entourent. Soudain, elle sent que des bras musclés s'enroulent à sa taille. Quelqu'un se colle à elle, blotissant sa tête entre son épaule et sa nuque. Elle sent un souffle chaud dans son oreille. Elle baisse la tête et voit deux mains basanées sur son ventre. Celles-ci entamment le déboutannage de sa chemise blanche. Elle se mordit la lèvre inérieure tandis que les mains continuaient leur ascension vers le col de sa chemise avec lenteur et douceur. Sa chemise était enfin ouverte, l'homme posa ses lèvres sur sa peau et commença à la sucer tandis qu'il mit ses mains sur l'abdomen de la jeune fille. Il abandonna ses mains sur son ventre avant d'arriver à son soutien-gorge blanc en dentelle. Il passa sa main en douceur entre sa poitrine où se trouvait un tatouage representant la croix de vie égyptienne. Elle frisonna un peu jusqu'à ce que les mains de l'homme qui lui laissait un suçon dans le cou ne prenne sa poitrine dans ses mains. Il se colla encore un peu à elle. Il enleva une de ses mains de sa gorge et mit de côté ses longs cheveux blonds. Il continua de sucer la peau de son cou. Il enleva sa main de son cou et les passa sous sa chemise, effleurant de ses fins doigts tannés par le soleil son dos sensible. Il dégrapha son soutien-gorge et plaqua ses mains sur les baleines pour éviter qu'il ne tombe. Fedora enleva sa brassière, et l'homme garda ses mains sur ses seins. Mais, il s'en alla. La blonde rabattit sa chemise sur sa poitrine et se retourna. L'environnement dans lequel elle se trouvait avait changé. Elle se trouvait dans une chambre équipée simplement d'un lit aux couvertures blanches. Elle regarda autour elle et vit quelqu'un derrière la porte. Elle s'avança et vit alors l'homme qui la tenait. C'était un homme assez grand et d'une grande beauté aux cheveux tricolores - noirs, magenta, blonds - hérissés en forme d'étoile. Des mèches tombaient sur son visage tandis que d'autres étaient hérissées vers le haut. Sa peau était délicieusement halée et ses yeux étaient d'un apaisant améthyste. Il ressemblait à un Pharaon. Elle se souvenut soudain de qui il était.
- A... Atem...? C'est bien toi ? lui demanda la jeune fille.
- Oui, c'est moi, répondit-il d'une voix suave.
Ses yeux violets brillèrent. Son coeur fit un bond dans sa cage thoracique. Il était d'une beauté surnaturelle. Il donna un coup de pied dans la porte, la fermant ainsi et se décolla du mur sur lequel il plaqué. Il décroisa ses bras qui reposaient sur ses pectoraux. Il s'avança vers elle et lorsqu'il fut face à elle, il la poussa avec délicatesse sur le lit. Il se mit sur elle. Sa respiration était saccadée et elle essaya de se lever mais Atem la plaqua plus durement contre le mur, agitant un idex réprobateur. Il ouvrit sa chemise et l'embrassa. Ses mains caressèrent sa taille jusqu'à arriver à son bassin. Elle ne portait qu'une jupe. Alors, le beau pharaon posa ses mains sur ses cuisses et effleura sa peau, continuant de l'embrasser. Il remonta ses mains vers ses hanches, remontant un peu plus la jupe de la blonde.