Chapitre 3
Je pris place sur la table de massage, installée au milieu d'une petite pièce chaleureuse. J'aimais ce moment de bien-être, ce petit rituel que je m'octroyais chaque semaine. Mais j'étais un peu stressée, Edwige n'était pas ma soulageuse habituelle et elle ne me connaissait pas, comme Tess qui s'occupait de moi depuis mes vingt et un ans.
Putain ça fait déjà cinq ans !
Et oui jamais une autre soulageuse ne s'était occupée de moi. Edwige, devait avoir de l'expérience. Elle devait avoir au moins trente-cinq ans et avait dû avoir des centaines de clientes. Il me suffisait donc de me laisser aller et qui sait, je ne perdrais peut-être pas au change.
Edwige baissa la luminosité, mit en route une musique apaisante et m'ôta mon peignoir.
— Tournez-vous, s'il vous plait, je vais commencer par le dos.
Elle déposa une grande serviette sur le bas de mon corps et posa ses mains sur mon dos. Elles étaient fraîches, mais c'était agréable. Ses mains commencèrent un ballet délicat sur mes épaules, ce qui me détendit immédiatement. Ces doigts pénétraient mes chairs en partant de mon cou vers mes omoplates. On aurait dit que la détente se déployait dans tout mon dos.
— Voulez-vous que je vous prépare pour le soulagement tout à l'heure, certaines clientes apprécient ? me demanda doucement Edwige.
— Je n'ai pas l'habitude, mais pourquoi pas.
— Bien madame. Je vais vous masser tout en commençant la phase douce d'hypnose. Laissez-vous bercer par ma voix et mes mains qui glissent sur votre dos. Je commence par vos pieds qui se détendent au fur et à mesure que je glisse mes doigts entre vos orteils. Votre corps est lourd, de plus en plus lourd. Mes mains remontent maintenant, lentement le long de vos mollets qui se relâchent. Chaque fibre musculaire s'allonge, au passage de mes doigts qui s'enfoncent dans vos muscles. Vous vous sentez bien et détendue, en entendant ma voix qui vous enveloppe, d'une couverture chaude et douce. Je remonte maintenant le long de vos cuisses, qui sont lourdes et détendues. J'effleure votre entre-jambe que je vais bientôt soulager. Vous sentez votre fleur s'ouvrir et s'humidifier, au fur et à mesure que mes doigts vous frôlent. Retournez-vous maintenant. Mes mains reprennent leur ballet délicat, sur votre peau qui est de plus en plus sensible. Vous commencez à frissonner tout en étant toujours détendue. Mes mains sont chaudes maintenant, quand elles arrivent sur votre ventre souple et délicat. Vous êtes de plus en plus détendue, le son de ma voix vous berce et vous plongez doucement dans le sommeil. Je vais décompter maintenant jusqu'à un et vous serez profondément endormi. Cinq, mes mains remontent vers votre poitrine ferme, elle se détend sous mes caresses. Quatre, je pince les pointes de vos seins qui réagissent en devenant dures, alors que votre corps continue à se détendre. Trois, ma main glisse maintenant vers l'intérieur de vos cuisses et effleure vos lèvres. Vous sentez votre fleur dégouliner et vibrer. Vous aimez ses sensations et vous attendez d'être soulagée. Deux votre corps est détendu, de plus en plus détendu, j'approche le vibromasseur de votre jambe. Un, votre vagin accueille avec bonheur et délice ce gode qui vient vous soulager et vous procurer un instant de volupté. Laissez-vous aller, alors que vous sentez qu'il vous stimule et vous fait du bien. Je vous vois détendue et pourtant votre corps vibre lui aussi. Concentrez-vous sur votre respiration qui s'intensifie et s'accélère. Vous sentez que bientôt votre corps va être soulagé de toutes ses tensions. Concentrez-vous sur les sensations douces dans votre fleur qui s'ouvre et se contracte. C'est bien, je vois vos tensions s'expulser de votre corps, vous êtes soulagé maintenant et vous vous sentez bien, tellement bien. Écoutez ma voix qui vous berce et restez détendue, bercée aussi par la musique qui vient caresser votre esprit. Je me réveillais au bout de quelques dizaines de minutes parfaitement détendue et soulagée de toutes mes tensions. Edwige avait laissé mes vêtements sur une chaise. Je me levais doucement presque étourdie par tant de bien-être. Je n'étais pas déçue de ce que m'avait proposé Edwige qui, en fin de compte, avait été bien plus efficace que ce que m'avait toujours proposé Tess. Même si son soulagement était très agréable, il faut avouer que l'expérience d'Edwige avait été un plus.
Une fois habillée, je me dirigeais vers l'accueil pour dire au revoir à Edwige et madame Claude.
— Alors, avez-vous apprécié votre soulagement, madame Boudière ?
— Oui, c'était très agréable.
— La semaine prochaine, ce sera une coupe de cheveux et voulez-vous que nous fassions des retouches pour votre couleur.
— Non, j'ai décidé de retrouver ma couleur naturelle, mais je voudrais bien la remplacer par un soin.
— Comme vous voulez. Nous pourrions aussi vous proposer à la place une manucure ?
— Oh oui, ça serait une excellente idée.
— Et bien, je le note. À la semaine prochaine.
— Merci encore et passez une bonne journée.
Annotations
Versions